Les domiciles du coordinateur national du FNDC Abdourahmane Sano et du chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo, ont été quadrillés ce lundi 20 juillet 2020, par des éléments des forces de défense et de sécurité.
L’ idée est d’empêcher ces deux leaders du front de rejoindre leurs militants et sympathisants dans la rue pour la manifestation contre le maintien d’Alpha Condé au pouvoir.
Des actes qualifiés «d’intimidation» visant à emmener les opposants à abandonner le combat. Ce qui justifie, selon un responsable du FNDC, que “le pouvoir de Conakry est paniqué et ne sait plus où se donner la tête.”
« Mais cela ne va pas nous intimider. Nous allons poursuivre le combat », a indiqué le chargé des opérations du front national pour la défense de la constitution.
« Il faut noter que le gouvernement est dans la panique. La présidence aussi est paniquée. C’est pourquoi ils ne veulent pas laisser les gens manifester », affirme Ibrahim Diallo.
Cette manifestation de ce lundi constitue un départ pour des actions allant dans le sens de contraindre Alpha Condé de céder son fauteuil présidentiel.
Les actions vont se multiplier les prochains jours, les villes de l’intérieur du pays aussi vont rejoindre bientôt le mouvement, a expliqué ce responsable du FNDC.
« Sur le plan opérationnel, nous sommes en train de voir comment activer les autres villes de l’intérieur du pays », a prévenu Ibrahim Diallo
« Nous allons poursuivre le combat jusqu’au départ du président Alpha Condé du pouvoir. Parce qu’il a violé la constitution sur laquelle il a prêté serment 2 fois », a insisté ce membre du comité de pilotage du front.