L’ancien président de l’Assemblée nationale de Guinée, Amadou Damaro Camara, a comparu ce jeudi 20 février 2025 devant la chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief). Il a sollicité une autorisation médicale afin d’aller se faire soigner.

Amadou Damaro Camara a exposé l’état de sa santé, soulignant les risques de mort auxquels il fait face. “Je cours le risque d’un AVC ou d’une amputation”, a-t-il déclaré devant le tribunal.

Selon ses propos, les médecins lui ont diagnostiqué une neuropathie sévère qui a déjà provoqué de graves complications, notamment des formations de caillots dans ses artères au niveau du pied gauche “le dernier scanner médical peut en témoigner. Il m’arrive même de perdre mes chaussures sans m’en rendre compte à cause de cette neuropathie”,a-t-il affirmé.

L’ancien président de l’Assemblée nationale a expliqué que les traitements nécessaires ne pouvaient être réalisés en Guinée, ce qui le pousse à demander une autorisation pour se faire soigner à l’étranger. “Les examens ne peuvent se faire ici, les médecins sont très clairs. Si cette neuropathie continue à s’aggraver, cela pourrait entraîner une amputation ou pire encore, un AVC”, a-t-il insisté.

Amadou Damaro a rappelé qu’il avait toujours respecté les exigences de la justice, se conformant à ses décisions, même après avoir été condamné à quatre ans de prison en première instance. “Je n’ai jamais cherché à créer la moindre difficulté pour cette justice. Refuser mon hospitalisation serait me condamner à un AVC ou à une amputation. Je vous en supplie, laissez-moi aller me faire soigner. Je reviendrai chaque fois que vous en aurez besoin de moi, comme je l’ai toujours fait”, a rassuré Damaro.