À l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire du parti qu’il a présidé ce samedi 19 août 2023, Fodé Oussou Fofana un des vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a envoyé un message fort, à ceux qui, selon lui, veulent “déstabiliser” le parti. Pour lui, le combat du parti est ailleurs et non contre une personne.
Il confie qu’aucun responsable de la formation politique dirigée par Cellou Dalein Diallo ne répondra désormais à ce qu’il considère comme des “manœuvres” pour désorienter les esprits des militants de leur objectif.
“Nous nous battons pour faire de la Guinée, une Guinée unie et prospère. Notre ennemi, c’est la famine, c’est la mauvaise gouvernance, c’est le manque d’eau et l’électricité. Qu’on insulte Cellou Dalein Diallo, qu’on insulte les autres responsables de l’UFDG, ne répondez à qui que ce soit. Le débat pour convaincre les Guinéens et parler de notre projet de société, c’est au sein du parti. A partir de maintenant, aucun responsable ne répondra à qui que ce soit. Nous, nous avons du travail à faire, c’est de faire d’Elhadj Cellou Dalein Diallo président de la Guinée”.
La semaine dernière, l’ancien responsable à la communication de l’UFDG et porte-parole actuel du gouvernement a fait un don de motos et de l’argent à des jeunes victimes de manifestation politique sur la route Leprince. S’exprimant sur l’acte posé par Ousmane Gaoual Diallo, le vice-président de l’UFDG invite les militants de son parti à ne pas refuser les dons d’un quelconque responsable de l’administration.
Toutefois, l’opposant Fodé Oussou Fofana se pose des questions sur l’origine de ces fonds. “Comment quelqu’un qui est payé à 15 millions peut donner 40 motos ? S’il le fait ce que ce n’est pas son argent. Nous sommes un parti politique solide qui a pour ambition de réconcilier les Guinéens et de les mettre au travail. Le reste, personne ne peut faire quelque chose contre l’UFDG. Seul Dieu qui peut le faire, mais pas un individu”, a-t-il déclaré.
Dr Fodé Oussou rappelle que plus de 250 jeunes victimes sont couchés au cimetière de Bambeto. C’est la mémoire de ces jeunes qui se sont battus pour l’instauration d’un État de droit en Guinée qui mérite respect et honneur, estime l’ancien député.