En l’espace de 24 heures, trois incendies ont été enregistrés dans la capitale Conakry ayant causé la mort d’une fille et d’importants dégâts matériels. Cette recrudescence de feux dont l’origine reste à déterminer provoque la psychose au sein de la population.
Dans la soirée d’hier, lundi 17 février 2020, un incendie s’est déclaré au marché de Matoto. Une fille de 5 ans en est morte dans les flammes. Plusieurs boutiques calcinées.
A 20 heures, c’est une concession qui a pris feu dans le quartier dans la commune de Ratoma. Suivi d’un autre incendie d’une concession tard dans la nuit à Sangoyah dans la commune de Matoto.
Pas plus tard que dans la nuit du dimanche à lundi 10 février, trois personnes ont péri et quatre autres blessées dans un incendie à Sonfonia Gare 1 dans la commune de Ratoma.
Deux jours plus tôt, le 8 février, il y avait eu cet autre incendie à l’immeuble Falloulaye dans le grand marché de Madina faisant beaucoup de dégâts.
Le 27 janvier, de magasins avaient pris feu nuitamment au Marché Avaria. Auparavant, plus précisément dans la nuit du 22 janvier, 9 véhicules ont été calcinés à la Casse. Pour ce cas-ci, le gouvernement avait privilégié l’origine criminelle de cet incendie.
Cette spirale d’incendies inquiète de plus en plus les citoyens qui, par ailleurs, se plaignent du manque d’électricité.
Qualité du matériel? Défaut d’installation? Branchement clandestin? Ou alors acte criminel?
Par ces temps qui courent, afin d’éviter de suspicions, il serait important qu’une enquête sérieuse soit menée pour déterminer les causes relles de ces incendies et situer les responsabilités.
C’est les sacrifices de Alpha Condé pour son maintient au pouvoir. Pauvre de nous.