Les négociations autour des 8 millions GNF comme salaire de base des enseignants se sont ouverts ce jeudi 17 mai au ministère de l’Emploi. Dès l’ouverture du dialogue, les négociateurs du SLECG se sont cantonnés sur leur position exigeant la fixation de leur salaire à 8 millions GNF.
Cette position, les délégués du SLECG d’Aboubacar Soumah l’explique par le fait que les recettes de l’Etat sont fonctionnelles. “Tous les services de recettes fonctionnent à plein temps. Et si ces sources de recettes sont bien gérées, chaque enseignant ou les fonctionnaires en général, chacun peut avoir 15 millions. C’est parce que nous avons été si généreux dans la requête que nous avons demandé 8 millions”, a déclaré Oumar Tounkara SG adjoint du SLECG.
” Les 8 millions doivent être donnés, parce que l’enseignant a trop souffert en Guinée. Nous ne lâcherons pas du lest. Notre position est invariable. Il faut qu’on ait les 8 millions. On n’a pas rêvé débout. C’est après un calcul économique qu’on a demandé les 8 millions. On n’a pas demandé 8 millions par imagination, c’est parce que l’argent circule dans ce pays”, a-t-il insisté.
Face à cette position ferme, le camp gouvernemental a aussi montré son impossibilité d’accéder à la demande des syndicalistes. Il doit ainsi faire sa proposition dès la rencontre prochaine prévue le mardi 22 mai.
Le facilitateur des négociations, l’inspecteur général du travail, Dr Alia CAMARA a appelé les deux parties à améliorer leurs positions: “Nous sommes sur une table de négociation. Aucune des parties ne doit être figée sur sa position. Le seul moyen qui est à ma disposition c’est le dialogue et là nous sommes autour d’une table de négociation. Donc nous devons continuer à aller dans ce sens là, jusqu’à ce qu’on trouve une solution ».
Par ailleurs, certains points des préalables dont celui des responsables syndicaux de Kindia qui ont été “arbitrairement” mutés, est en cours de résolution . Le ministre de l’Enseignement supérieur a promis d’examiner cette question afin qu’une solution idoine soit trouvée.