Incarcéré depuis janvier 2025, l’opposant guinéen Aliou Bah voit désormais son dossier prendre une dimension supranationale. Le vendredi 16 mai dernier, une procédure a été engagée devant la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
“C’est un nouveau front qui s’ouvre dans la sous-région, au niveau de la Cour de justice de la CEDEAO”, a déclaré Moïse Diawara, ce samedi 17 mai 2025, à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL).
Le porte-parole du MoDeL a ensuite précisé leur stratégie : “L’objectif du MoDeL, en tant que parti légaliste, pacifique, est d’épuiser toutes les voies de recours possibles. C’est cette ligne qu’on a tracée depuis l’arrestation de notre président Aliou Bah, parce que nous sommes convaincus qu’il est innocent. On ne croisera pas les bras, soyez assurés que s’il y a d’autres voies de recours pour remonter la plainte au niveau de l’Union africaine, on le fera. Donc, de toutes les façons, nous sommes à la disposition de nos avocats, nous les suivons et l’objectif final est pour nous d’épuiser toutes les voies de recours possibles dans cette procédure”, a-t-il martelé.
Et de conclure avec détermination : “Nous sommes engagés, déterminés, résolus et nous n’allons pas du tout abandonner.”
Il convient de préciser que les avocats de M. Bah ont transmis leurs plaidoiries à la Cour de justice de la CEDEAO hier, vendredi. Ils demandent que les violations des droits fondamentaux de leur client soient reconnues et exigent sa libération immédiate.