Invité d’une émission de la place ce jeudi, le Directeur de la société de gestion de l’aéroport International Ahamed Seckou Touré a donné les raisons qui ont prévalu à la récupération entièrement de la gestion de l’aéroport par l’Etat guinéen.
« L’État ne perd jamais la propriété de son aéroport, il faut le préciser que c’est une construction faite en 1987 par la SOGEAC, dans laquelle l’Etat avait jusque-là 51 % et les autres partenaires ADP, la chambre de commerce de Bordeau et ART 49 %. Et lorsque vous confiez l’exploitation et l’extension de votre aéroport à des actionnaires qui n’arrivent pas à faire le travail, vous reprenez la souveraineté. En janvier l’Etat a entamé deux opérations, il a d’abord récupéré 100% des actions, au lieu de liquider les parts des actionnaires, autour de la table avec la bonne collaboration ces années passées, ils nous les ont cédés autour d’1 million d’euro, alors que la SOGEAC a entre 170 à 180 milliards de chiffre d’affaires. Ils ont voulu garder des bons rapports avec la Guinée, c’est le moment pour moi de les féliciter » explique Namory Camara, directeur de la société de gestion de l’aéroport International Ahmed Sékou Touré.
L’objectif de cette structuration, la plus importante désormais est l’extension et la modernisation de l’aéroport classé deuxième en Afrique en termes de reprise de trafic souligne Namory Camara.
« Nous faisons disons 600 mille passagers aujourd’hui, l’objectif c’est de passer à 1 million 500, si l’architecture est adaptée. Pour ce qui est de MAFERINYAH, il ne faut pas tuer le projet d’un nouvel aéroport, mais plutôt porter un projet d’une ville aéroportuaire » estime Monsieur Camara.