Les instigateurs du coup d’État au Niger ont récemment annoncé leur intention de poursuivre en justice l’ancien président, Mohamed Bazoum pour haute trahison, tant devant les instances nationales qu’internationales compétentes. Cette décision prise par l’équipe dirigée par le général Abdourahmane Thiani a suscité l’inquiétude de la CEDEAO, qui condamne cette action et réaffirme sa de libération immédiate.
Dans un communiqué, l’institution sous-régionale a exprimé sa «stupéfaction» face à cette déclaration visant à traduire en justice Mohamed Bazoum, l’ancien Président de la République du Niger, pour “haute trahison”.
La CEDEAO condamne fermement cette démarche qu’elle qualifie de «provocation nouvelle» qui contredit la prétendue intention des autorités militaires nigériennes de rétablir l’ordre constitutionnel par des moyens pacifiques.
Aux yeux de la CEDEAO, le président Bazoum demeure le président légitimement élu de la République du Niger, reconnu à la fois par l’institution et la communauté internationale.
C’est pourquoi elle insiste sur sa libération immédiate ainsi que sur son rétablissement dans ses fonctions présidentielles.