L’Autorité nationale d’assurance qualité (ANAQ-Guinée), vient d’accréditer les filières de Droit et Génie civil enseignées à l’Université Kofi Annan de Guinée (UKAG). Selon les autorités qui ont fait cette annonce ce jeudi 13 juin, au cours d’une cérémonie de réception pour la circonstance, cette reconnaissance de l’Agence est le fruit d’un combat mené durant des années.
À en croire aux termes des autorités, le souci de l’admission de l’UKAG au sein de l’ANAQ a été dans la politique du personnel de cette institution d’enseignement. D’abord, il y a eu la mise en place d’un service interne de qualité et d’appréciation de la qualité de l’enseignement. Cette démarche a permis à l’Université Kofi Annan de Guinée de bénéficier de la confiance de cette Agence qui à son tour, l’a accréditée après évaluation.
Dr Bana Mara est le doyen de la faculté des sciences juridiques. L’une des matières de sa faculté a été bénéficiaire de ce succès.
«Nous sommes très honorés par cette reconnaissance de l’agence nationale dont les autres universités n’ont pas encore bénéficié en Guinée. Ce qui prouve une fois de plus la qualité de notre système d’enseignement», se félicite l’enseignant-chercheur.
L’autre matière aussi qui a favorisé l’accréditation de l’UKAG par l’ANAQ, est le Génie civil. Les programmes de formation de cette filière ont été qualifiés de qualité par l’Agence à cause de ses contenus, soutient Mohamed Lamine Condé, directeur général de l’École Polytechnique de l’UKAG.
Cette reconnaissance de l’Université Kofi Annan de Guinée est le deuxième du genre. Au mois de novembre 2017, c’est le programme de doctorat d’Etat de médecine qui a été accréditée par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) au niveau sous-régional, lors de la 32e session de cette institution à Lomé (Togo).
«Actuellement, nous sommes en train de préparer d’autres programmes au plan sous régional. Notre objectif est que nous voulons que l’Université Kofi Annan soit l’université, leaders dans le cadre de la qualité en Guinée. À cet effet, nous avons pris des dispositions. Nous voulons qu’en 2022, l’Université soit accréditée au plan national et sous régional. Pour que cela soit, il faut que tous nos programmes de formation ici à l’interne soient accrédités par l’autorité nationale d’assurance qualité (ANAQ-Guinée) et de la sous-région dans le cadre de l’espace CAMES», a reconnu le vice-recteur de l’université Kofi Annan de Guinée.
Autres défis que le personnel de l’UKAG se lance est que 8 autres programmes soient auto-évalués cette année, d’après Professeur Ibrahima Moriyah Conté. Après cet exercice, ils seront soumis ensuite à l’accréditation du CAMES. Déjà, des équipes sont constituées à cet effet. Ceci, c’est pour atteindre l’objectif 2022 que cette institution s’est fixé, a annoncé le vice-recteur de l’UKAG.