La journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année permet aux femmes du monde entier d’exprimer leurs droits, leurs difficultés mais aussi montrer ce dont elles sont capables. A Sérédou, dans la préfecture de Macenta, une jeune dame s’est illustrée à sa manière.
A Conakry, la célébration de la journée du 8 mars a été fortement politisée. Un premier groupe des femmes demandaient, à travers des pancartes, qu’une nouvelle Constitution soit mise en place. Un deuxième, dit non à un troisième mandat. Pourtant, tout cela n’a rien à avoir avec le thème de l’année qui est « Autonomisation des femmes en lien avec le développement rural ».
En séjour à en Forêt, notamment à Sérédou, dans la préfecture de Macenta, Mlle Djenabou Diallo, a pensé qu’il y a une autre manière de célébrer cette journée internationale de la femme, communément appelée « la fête des femmes ».
Le 8 mars donc, elle a jugé nécessaire d’organiser une conférence-débat sur le thème « Leadership féminin et développement personnel » en faveur des filles du lycée-collège de Sérédou.
Cette rencontre a connu la participation d’environ 500 jeunes filles élèves. Il y avait de l’engouement, surtout que c’est la première qu’une telle conférence est organisée dans cet établissement en faveur des filles.
Djenabou Diallo n’est pas plus intelligente que tout le monde. Elle n’a non plus des moyens financiers. Mais elle a une chose, l’ambition d’aider ses sœurs. C’est ainsi qu’avec ses maigres moyens, elle a décidé d’organiser cette conférence pour partager avec les autres ses petites expériences.
« Ce qui m’a motivée ? Eh beuh, c’est cette volonté de partager avec les autres le peu de choses que je connais. Je me suis dit qu’il était important que ces filles sachent qu’elles peuvent quelque chose. Mais il faut leur montrer la voie à suivre », explique Mlle Djenabou Diallo.
Agée seulement de 30 ans, Mlle Diallo est diplômée en Vulgarisation agricole et détient un diplôme de master de Biotechnique, Biosécurité et Bioressource, spécialité Agro-physiologie/Phytopathologie du Centre d’Excellence Africain sur la Changement climatique, la biodiversité et l’agriculture durable (CEA-CCBAD) de l’Université Félix HOUPHOUET-BOIGNY d’Abidjan (Côte d’Ivoire).
C’est là un exemple que les femmes devraient suivre pour réussir et être économiquement indépendante des hommes. Une indépendance chère à Mlle Diallo.
action a encouragé et je remercie cette facilitatrice et je suis ingenieur agronome de la 21 eme Promotion de 1986 et specialiste de l’agroécologie grace a agrisud international
je represente une ONG franco guinéenne que vous pouvez consulter et son adresse sur facebook ASSOCIATION NORMANDIE GUINEE: ANG je ne suis pas fonctionnaire de léetat et depuis 1991 je travail avec les partenaires pour le developpement de l’agriculture familiale