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Moussa Sangaré aux Forces vives : « On ne peut pas bâtir l’avenir de ce pays sur les désidératas de 3 personnes »

Par La Redaction
13 juillet 2023 à 11:49
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Moussa Sangaré aux Forces vives : « On ne peut pas bâtir l’avenir de ce pays sur les désidératas de 3 personnes »

Moussa Sangaré aux Forces vives : « On ne peut pas bâtir l’avenir de ce pays sur les désidératas de 3 personnes »

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Le président par intérim de la Coalition nationale des organisations de la société civile (CONASOC) a réagi suite aux décisions des chefs d’Etat de la Cédéao à l’issue de la 63e session ordinaire de l’institution. Pour Moussa Sangaré, la Cédéao doit accompagner les autorités guinéennes au lieu d’appeler à un nouveau dialogue inclusif après celui qui a eu lieu et dont les conclusions sont déjà transmises au président de la transition. Cet acteur de la société civile estime que l’absence volontaire du RPG Arc-en-ciel, de l’UFDG et de l’UFR ne doit bloquer le déroulement du chronogramme de 24 mois. Interview !

Guinee360.com : Le nouveau président du Nigéria a été élu à la tête de la Cedeao lors de la 63e session de l’instance sous-régionale, il remplace ainsi son homologue bissau-guinéen, Sissoko Embalo. Dans sa déclaration, Bola Tinubu a dénoncé les coups d’Etat militaire. Quelle est votre réaction ?

Moussa Sangaré : Le Nigeria est une grande puissance en Afrique de l’Ouest. Voir un chef d’Etat démocratiquement élu à la tête de l’instance de la CEDEAO est une bonne chose et nous lui souhaitons la bienvenue et lui félicitons pour son élection. Du point de vue démocratique, il n’est pas souhaité la prise du pouvoir autre forme que par les urnes. Quand il dit qu’il ne souhaite plus des coups d’Etat dans la sous-région, c’est de bonne guerre. Nous-mêmes, en tant qu’acteurs de la société civile, nous sommes contre le changement de régime par les armes. Jusqu’à preuve du contraire, lui, en tant que président d’une institution, il ne peut que dire ses positions.

L’instance sous-régionale exige le respect du chronogramme de la transition. Qu’en pensez-vous ?

A date, la préoccupation c’est comment faut-il faire pour que les 24 mois de la durée de la transition soient respectés. C’est dans ce sens que nous devons aller. En plus, brandir des menaces contre la Guinée n’est pas opportun. Il serait mieux d’échanger avec les militaires, pas seulement en Guinée, mais dans les trois pays pour que de façon simple, ils puissent transmettre le pouvoir. Mais, aller à un bras de fer, cela risque de les radicaliser au détriment de la population. En cas de sanctions, ce ne sont pas les dirigeants qui vont souffrir, mais plutôt la population de la Guinée, du Mali ou du Burkina Faso. Une fois que les militaires au pouvoir se sentent menacés, au lieu de quitter le pouvoir, ils risquent de se radicaliser. Donc, au lieu que ce soit une solution cela deviendra un autre problème. Les 24 mois ont été concoctés en commun accord avec la Cedeao. Aucun acteur sociopolitique guinéen n’a été associé. C’est la Cédéao qui a envoyé des experts en Guinée pour dire que les 24 mois sont tenables et ils ont démontré par A plus B que ces 24 mois sont tenables. Ils ont promis d’accompagner le pays à travers des moyens financiers et autres. Maintenant, si cette même Cédéao adopte une autre position pour sanctionner les autorités de la transition, les 24 mois risquent de ne pas être respectés. Mais, si la Cédéao continue à aider dans l’application des dix points – surtout que dans le comité du suivi du chronogramme elle a envoyé la liste de ses représentants – nous pourrons tenir le délai. Les autorités de la transition guinéenne avaient proposé 36 mois. C’est la Cédéao qui a imposé les 24 mois. Donc, tout doit être mis en œuvre avec la Cédéao pour que ça soit respecté.

Dans son communiqué final, la Cédéao a déploré le manque de collaboration de la junte guinéenne et le médiateur. Qu’en dites-vous ?

Lorsqu’on est médiateur, quel que soit le problème, on doit être au chevet du pays pour lequel nous assurons la médiation. Lors de notre visite à Abuja, nous avons demandé à la Cédéao d’appuyer le pays techniquement et financièrement. Si aujourd’hui, la Guinée doit avoir des fonds de n’importe quel bailleur, la Cédéao doit être la porte d’entrée. Elle devrait envoyer une mission en Guinée, mais les autorités ont dit qu’elles n’ont pas d’agenda par rapport à cela. Il faut que les autorités de la transition discutent avec la Cédéao afin de trouver des solutions aux problèmes guinéens. Le dialogue politique a été lancé devant Thomas Yayi Bony et le jour de la remise des conclusions il était censé être là également, mais, il n’est pas venu. On avait les Saïd Djinnit, Ibn Chambas, ils étaient tout le temps en Guinée. Le médiateur doit être au chevet du pays pour lequel il assure la médiation.

Donc, vous soupçonnez Yayi Boni d’être de connivence avec certains acteurs politiques guinéens ?

Je ne vais pas lui prêter des intentions. J’estime qu’en tant que médiateur, Yayi Boni doit être beaucoup plus fréquent en Guinée que dans son pays. Il doit être là pour rapprocher les positions. Sa présence peut apaiser, par contre, son absence crée des suspicions.

Comment comprenez-vous que la Cedeao persiste à demander l’ouverture d’un dialogue inclusif avec l’ensemble des acteurs sociopolitiques ?

A ce niveau, on n’a pas le même point de vue que la Cédéao. Lorsqu’ils nous ont posé cette question lors de notre voyage à Abuja, nous leur avons demandé si l’avenir d’une nation peut être subordonné à la vie de trois personnes. Si on disait que l’UFDG est exclue du dialogue, je pouvais comprendre. Le RPG qui a été déchu du pouvoir n’acceptera jamais de venir autour de la table. Jusqu’à présent, le RPG réclame le pouvoir. Donc, si vous voulez que le RPG vient autour de la table c’est peine perdue. A l’UFDG, le président Cellou Dalein Diallo estime qu’il y a une cabale derrière, on lui a retiré. Vous pensez qu’il va accepter de venir au dialogue ? Il y a un leader sénégalais qui est en prison, mais lorsqu’on a convoqué le dialogue, il a envoyé ses représentants. Un parti politique c’est une institution, on ne peut résumer l’UFDG à Cellou Dalein. Mais l’UFDG est représentée au CNT tout comme le RPG et l’UFR. Si vous ne voulez pas, vous pouvez demander à vos représentants de démissionner. Il faudrait qu’il assume leur position. Aujourd’hui, il n’y a pas de mouvance, pas d’opposition. Les partis politiques doivent évoluer à sens égal du moment que les militaires ont dit qu’ils ne sont pas candidats et n’en ont pas. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas d’exclusion. Dire qu’ils sont grands leaders et qu’ils ont 60% de l’électorat c’est sur des considérations purement ethnique. Aucun parti n’est majoritaire en Guinée. Dans notre pays, le vote c’est en fonction des saisons et des époques. Le PUP gagnait partout pendant qu’ils étaient au pouvoir, aujourd’hui, le parti est incapable d’avoir un seul député. Le PDG RDA a géré le pays pendant 26 ans, il gagnait partout. Le RPG aussi remportait partout quand il était au pouvoir. Quand Dalein dit qu’il a 60% de l’électorat, je dis que c’est virtuel. C’est les urnes qui vont départager.

Ils se basent sur les dernières élections pour affirmer avoir la majorité des électeurs avec eux ?

La situation d’hier peut-être différente de celle d’aujourd’hui. Ce n’est pas le passé qui va gouverner ce pays. Sinon, pourquoi le PUP est incapable de gagner un seul député ? Vous pensez que si demain, le RPG participe aux élections, ils vont gagner partout ? Il y a une période à tout. Quand on est au pouvoir, on a les moyens de l’Etat, on connaît qu’en Guinée, les électeurs sont soudoyés pour le vote. Cette fois-ci, il n’y a pas de candidat de mouvance ou de l’opposition, on pourra déterminer quel est le parti majoritaire.

Le RPG, l’UFDG et l’UFR sont ensemble dans les Forces vives. Donc, ils ont la majorité au regard des dernières élections…

Ce ne sont que des actions trompe-l’œil. Il faut qu’on se dise la vérité, le RPG ne va jamais accepter de venir autour de la table parce qu’ils sont frustrés d’avoir perdu le pouvoir. L’UFDG estime être le potentiel vainqueur tout comme l’UFR. On ne peut pas bâtir l’avenir de ce pays sur les désidératas de ces trois leaders. Moi, j’invite tous les leaders à venir autour de la table. On ne peut pas bloquer le pays parce que deux ou trois partis ne sont pas présents. Ceux qui sont aussi dans le cadre de dialogue sont des Guinéens. Il n’y a pas des grands et des petits partis puisqu’ils ont tous un agrément avec une égalité de chance de compétir. Il faut que tous les Guinéens se donnent la main pour qu’on sorte de cette transition parce que tant qu’il y aura des tensions, le délai ne fera que reculer. Depuis 2007, on ne fait que discuter sur la politique avec les manifestations et leur cortège de malheur. Le procès du massacre du 28 septembre 2009 est en cours. Il y a des pays qui ont connu la guerre avec de milliers de morts, aujourd’hui ils ont fini par se réconcilier. C’est autour de la table que les Guinéens peuvent se réconcilier.

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