Interrogé ce lundi 12 octobre 2020, Dansa Kourouma président du Conseil National des Organisations de la Société Civile, condamne le blocage du cortège de Cellou Dalein Diallo à Tokounoun. Cet acteur de la société civile parle de violation flagrante des principes démocratiques.
«Rien ne justifie que le cortège de Cellou Dalein soit empêché pour la simple raison qu’on est en campagne et la libre circulation des candidats et leurs militants est un facteur essentiel d’intégrité des élections. Donc empêcher les citoyens de rentrer, empêcher un leader politique d’accéder à une localité du territoire national est un acte de violation des règles et principes démocratiques un acte d’incivisme et d’intolérance politique quelque soit ce qui s’est passé à Labé , à Dalaba à Faranah et à kankan les mêmes causes produisent les mêmes effets»
«L’esprits des militants à été formaté à ne pas accepter une campagne électorale apaisée , une campagne où les idées vont se confronter et non les muscles et la haine . Donc l’intolérance , l’impunité et l’incivisme sont les mots essentiels qui créent cette situation de tension pendant cette campagne électorale mais les responsables sont ces hommes politiques qui ont préparé leurs militants à un esprit de revanche , de violences et de violation des règles des lois et des règles démocratiques dans notre pays».
Poursuivant, le président du CNOSC appelle à la responsabilité de tous les acteurs impliqués dans le processus, afin d’aller à une élection apaisée.
«Je demande à la jeunesse de refuser toute forme d’instrumentalisation Parce ce que quelque soit l’issue de ces élections, les comptes seront rendus et les coupable seront traduits devant les tribunaux nationaux internationaux et en cas de violences quelques soit ce qui va se passer les gens rendrons compte de leurs forfaitures tôt ou tard , donc je demande à tous les leaders politiques de présenter un discours rassembleur d’apaisement de respect et de tolérance pendant cette période de campagne électorale».