Le chargé de la stratégie et la planification du FNDC a affirmé ce jeudi, que la décision visant à dissoudre le FNDC constitue un non événement pour les membres. Sékou Koundouno a fait savoir que cette dissolution n’existe que dans la tête des membres du CNRD.
A en croire l’activiste de la société civile, le FNDC n’est ni une organisation ni une association mais plutôt un mouvement citoyen: «Le FNDC a existé avant la nébuleuse CNRD. Il existera après la nébuleuse CNRD…»
Personne, avertit Koundouno, «sur le territoire guinéen ne peut nous empêcher de faire une manifestation. Ce que nous avons à faire, c’est de respecter toutes les procédures y afférentes dans le cadre de l’information, de la sensibilisation et de la mobilisation. Parce que depuis quelques jours, c’est ceux sur quoi nous nous attelons et nous estimons que les traités et conventions auxquels la Guinée a souscrits, ce n’est pas une nébuleuse qui est à la fois illégale et illégitime, pourra remettre en cause ces engagements internationaux.»
A ceux qui estiment que le FNDC n’existe pas, Sékou Koundouno signale c’est dans leurs «imaginations. Nous continuerons à exister même après eux.»
Le chargé à la planification du FNDC rappelle que leur structure n’est régie ni par la loi du L013 2005, ni la lois L014 2005.
«Fort heureusement pour nous, dans la législation guinéenne, il n’y a aucune disposition qui traite le cas des types de regroupement comme le FNDC. Comment on peut dissoudre quelque choses qui n’existe pas? Pour nous il n’ y a pas de dissolution, l’objet de dissolution du FNDC ne nous préoccupe pas. Ce qui nous préoccupe c’est l’organisation de la marche du 17 août, ce n’est pas une prétendue décision illégale», a répondu Sékou Koundouno.
«Le 30 septembre 2021, nous avons été appelés par le président de la transition de venir au camp. Il nous a dit sous un ton menaçant: vous devez dissoudre le FNDC. On ne peut pas avoir le CNRD et le FNDC. C’est ainsi que Sano s’est levé pour dire nous partons, parce que vous ne pouvez pas nous appeler pour ça», a-t-il révélé.
Aux yeux de Koundouno, le CNRD est dans une logique d’anéantir toute formation politique ou sociale qui ne se plierait pas à ses exigences.