Dans l’étape 3 de sa série de rencontres des parties prenantes aux élections législatives, la délégation de la Fondation Kofi Annan et National Democratic Institute a échangé avec de l’opposition ce mardi.
Les mêmes sujets étaient au centre des débats : la problématique du changement de Constitution et l’évaluation du processus électoral.
Après les échanges, c’est un Cellou Dalein Diallo que la presse a aperçu avec un air de satisfaction. À l’en croire, la présence des deux anciens présidents prouvent qu’après la présidence, il y a une vie. “On a des honneurs, de la considération, et des responsabilités qui sont très exaltantes”, a affirmé le Chef de file de l’opposition, accompagné par certaines grandes figures de l’opposition.
Cellou Dalein Diallo explique avoir révélé aux émissaires le non-parachèvement des élections locales, la mauvaise organisation des élections législatives et sujet qui fait la Une : le projet de changement de Constitution.
En outre, “il y a des manifestations réprimées dans le sang. Ils semblent être au courant, c’est à eux de voir, on ne peut pas anticiper. On leur a donné toutes les informations, je suis convaincu qu’ils vont rencontrer les autorités, et ils décideront de ce qu’il faut faire. Ils ne manqueront pas de faire des propositions”, a confié le Chef de file de l’opposition à la presse.
Cette délégation, conduite par Nicéphore Soglo et Goodluck Jonathan, poursuit sa mission. La prochaine étape sera une rencontre avec la CENI, selon nos informations.