La liberté semi-surveillée de l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia n’a durée que trois semaines. Abdoulaye Bah a été renvoyé à la maison centrale ce lundi 09 août 2021. Une décision que l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG) et l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD), qualifie un «d’harcèlement judiciaire».
«Le harcèlement judiciaire des cadres de l’UFDG et de l’ANAD ne faiblit pas. Bien au contraire. Après l’annulation, ce matin, par Alpha Condé de la semi-liberté surveillée accordée à Abdoulaye Bah, c’est au tour du Secrétaire Fédéral de l’UFDG de Matam, Soriba Sorel Bangoura, arrêté depuis vendredi dernier, d’être déféré et déposé à la maison centrale. Il rejoint ainsi Kéamou Bogola Haba, Etienne Soropogui, Oumar Sylla alias « Fonikè Menguè», Ismael Condé, Mamady Onivogui, l’Imam El Hadj Abdoulaye Bah et 85 autres détenus politiques», a écrit Cellou Dalein Diallo sur sa page Facebook.
Avant de rassurer: «Cette chasse aux cadres de l’UFDG et de l’ANAD, par l’intermédiaire d’une justice instrumentalisée, procède de la seule volonté de Alpha Condé de sanctionner l’ANAD qui lui a infligé une cinglante défaite dans les urnes le 18 octobre dernier. L’UFDG et l’ANAD exigent leur libération immédiate et sans condition et se réservent le droit d’user de tous les moyens légaux, y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques, pour obtenir cette libération», jure le principal opposant guinéen.