La nouvelle alliance dénommée ” APR ” chapeauté par Pépé Francis Haba va finalement rejoindre le cadre de dialogue inter-guinéen. Dans l’émission mirador de ce mardi 8 août 2023, Pépé Francis Haba coordinateur de ladite alliance revient sur ce qui a motivé cette décision.
L’Alliance pour la République (APR) est composée essentiellement des partis politiques ayant quitté la l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) de Cellou Dalein Diallo. Pour participer au cadre de dialogue inter-guinéen, boycotté par l’ANAD, Francis et certains de ses collègues ont décidé il y a quelques semaines de créer leur coalition politique.
“Nous avons dit que nous voudrions participer au cadre de dialogue inter-guinéen. Nous voudrions contribuer à l’apaisement de la transition. Nous voudrions être au courant de l’exécution de toutes les activités qui concourent au retour à l’ordre constitutionnel pour que nous nous préparions concomitamment sur le terrain, pour que nous soyions à jour sur ce qui se passe dans le pays, parce qu’à l’ANAD, nous n’avions ni visibilité, ni lisibilité. Etant donné que nous sommes une jeune formation politique, nous avons quitté nos fonctions dans le privé pour venir conquérir le pouvoir, donc nous nous sommes dit que le meilleur moyen de conquérir le pouvoir c’est de participer à l’animation de la transition et de ne pas rester éternellement dans la posture de contestation”, a-t-il expliqué.
Pour Pépé Françis Haba lorsque la question de la mise en place d’un cadre de dialogue inter guinéen s’est posée, au sein de l’ANAD, la majorité des 25 formations politiques de la coalition ont décidé de ne pas participer. Malheureusement pour sa formation politique, il fallait suivre la voix de la majorité.
Quand nous avons fait le tour de toutes les chancelleries (États-unis, France etc…) , tout le monde nous demandait d’aller participer au cadre de dialogue malheureusement nous avons dit non. Il y a aussi nos structures à la base, ces structures nous ont dit de participer au cadre de dialogue donc aujourd’hui je pense que nous n’avons fait que de répondre aux aspirations légitimes de nos structures à la base. Nous sommes des formations politiques, nous ne sommes pas des mouvements de soutiens. Nous avons formé cette alliance pour conquérir le pouvoir”, conclut-il.