Des femmes ont réclamé justice pour Mariame Bobo Baldé, victime de violences physiques de la part d’un citoyen libanais résident en Guinée. Outre ce cas, elles ont profité de la journée de 8 mars pour dénoncer les violences basées sur le genre dans tout le pays, à travers une marche pacifique, ce mardi.
La marche est partie du pont 8 novembre, à l’esplanade du palais du peuple avec les slogans “Justice pour les victimes ! Le 08 mars n’est pas une fête ! Justice pour Mariama bobo Baldé !’’
Habillées en t-shirt blancs, ces femmes ont réclamé à travers cette marche, la justice pour Mariam Bobo Baldé particulièrement, mais aussi pour toutes les femmes victimes des violences à caractère sexuel et physique. Pour elle, cette journée de 8 mars ne constitue en rien une fête si les femmes continuent encore à subir des séquestrations.
«On remarque amèrement qu’il n’y a pas de justice, tout simplement parce que les coupables ne sont pas sanctionnés. Le 08 mars étant la journée internationale des droits des femmes, nous, on se dit que ce n’est pas une fête où les femmes doivent porter des uniformes pour venir se réjouir, mais c’est un moment fort, c’est un moment opportun pour les femmes de se mobiliser, de se réunir pour faire le point de ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait. Parce que, nous, on ne peut pas se mobiliser pour venir faire une fête pendant que nos sœurs, nos mamans se reposent dans des cimetières par suite de violences et d’autres dans des hôpitaux», a dénoncé Fana Hélène Tounkara.