Le président du Conseil national de la transition (CNT) a regagné Conakry, dans la soirée du vendredi 7 octobre, en provenance du Mali. Le Dr Dansa Kourouma était invité à la session parlementaire malienne. Durant son séjour, il a également eu à échanger avec son homologue président du CNT de ce pays voisin à la Guinée sur plusieurs sujets nécessaires entre les deux pays.
«C’est une mission de travail entre les CNT de Guinée et du Mali, et qui a coïncidé à la rentrée parlementaire au Mali. En raison d’un lien d’amitié et de fraternité entre nos deux pays qui traversent une étape importante de leur histoire respective, nous avons été invités par nos collègues pour se joindre à eux non seulement pour rehausser la cérémonie, mais aussi profiter de l’occasion pour travailler sur des sujets en commun entre nos deux pays et nos deux institutions. Plusieurs perspectives ont été dégagées toujours dans le cadre du renforcement de relation entre la Guinée et son frère voisin du Mali, mais aussi comment se donner les mains pour réussir à relever les défis qui se présentent à nos deux pays pendant cette période de transition», a dévoilé le docteur Dansa Kourouma.
Et d’ajouter ceci: «Nous avons été reçus aussi par monsieur le président de la transition du Mali, le colonel Assimi Goïta qui n’a pas hésité de nous prodiguer des sages conseils dans le cadre de la conduite de cette transition. Nous avons partagé beaucoup de bonnes pratiques, de souvenirs important qui puissent contribuer à renforcer l’élan patriotique des membres du CNT de la Guinée, mais aussi en prenant conscience du défi qui nous attend par rapport à la construction de bases et de fondamentaux d’un processus démocratique transparent, équitable et durable.»
En croire le président du CNT, toutes les initiatives qui peuvent renforcer les liens entre la Guinée et le Mali étaient sur la table. Il estime par ailleurs que l’histoire et le destin, le présent et le futur condamnent les deux pays à aller dans une relation de telle envergure.
«Toutes les éventualités ont été envisagées. Mais aussi, on a décidé que les deux parlements échangent les textes, des projets jusqu’à leur adoption. D’échanger aussi les bonnes pratiques. Ils (conseillers maliens, Ndlr), inviteront la commission guinéenne compétente pour travailler ensemble est que les points de vue de la commission parlementaire guinéenne seront pris en compte comme si c’était une commission parlementaire malienne», a-t-il conclu.