L’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ne croit pas à la tenu des élections législatives le 28 décembre prochain comme cela a été annoncé par M. Salif Kebé président de la CENI.
Toute fois les responsables de cette formation politique affirment qu’il n’ y aura pas élections sans l’UFDG.
C’est le vice-président chargé des questions économiques, qui l’a annoncé samedi à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire du parti à son siège à la minière.
Kalémodou Yansané a demandé aux militants et responsables du principal parti d’opposition de se faire enrôler.
«Je vous demande de vous lever tous et aller récupérer vos fiches. Mais il faut que tout le monde le sache qu’il n’y aura pas élections en Guinée sans l’UFDG, Si le RPG Arc-en-ciel pense qu’il y aura élections sans l’UFDG, il se trompe. Il n’y aura pas d’élections tant que le fichier électoral n’est pas apuré. Une élection sans l’UFDG en Guinée ce n’est pas possible. Mais quand-même ce que je vous demande, faites-vous recenser et faites recenser vos familles parce qu’on finira par aller aux élections un jour mais ça ne sera pas le 28 décembre.» déclare t-il
Concernant la date proposée par la commission électorale nationale indépendante pour l’organisation de ces élections, Kalémoudou Yansané prouve par A+B qu’elle n’est pas ténable.
«Le programme que la CENI avait proposé c’est que le recensement devait commencer ce 5 octobre, mais même les kits ne sont pas au niveau des quartiers. Les huit mille agents téchniques ne sont pas recrutés encore. Le logiciel n’est pas installé dans les appareils. Les kits sont encore stockés dans les magasins. Les huit mille personnes à recruter, à former, à déployer à travers toute la Guinée pour faire la révision et on dit que la révision commence ce 5 octobre. Mais on se moque de qui dans ce pays ?» se demande t-il
Kalémodou Yansané accuse le gouvernement en complicité avec la CENI de vouloir organiser une mascarade électorale, mais ça ne marchera pas previent-il.
«Dites à Alpha Condé que l’UFDG a déjà trop subi. En 2010 on nous a volé on a accepté. En 2013 on nous a volé, on a accepté. En 2015 on nous a volé on a accepté. En 2019 et en 2020, On n’acceptera jamais.»
Amadou Diallo pour guinée360.com