Le comité d’organisation du Saden 2019 était face à la presse ce mercredi 7 mars 2019 pour parler des préparatifs et des perspectives de la première édition du Salon de l’entrepreneuriat (Saden 2019).
Organisé par le gouvernement guinéen à travers les ministères des Investissements et des partenariats publics-privés et celui de l’Emploi, cet événement se tiendra les 13 et 14 mars prochain et réunira une centaine de professionnels du monde des affaires: experts, des dirigeants d’entreprises, créateurs et repreneurs et de personnes désirant se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat.
Il vise à faire de l’entrepreneuriat comme un moteur de développement du pays en participant à l’essor de domaines peu ou sous-exploités comme l’agriculture, le tourisme, les NTIC et l’environnement. Et également lutter contre le chômage et l’immigration clandestine avec la création des activités génératrices de revenus.
Le salon sera ponctué pendant deux jours par de conférences autour des thématiques spécifiques liés au développement de l’entrepreneuriat en Afrique, mais aussi sur des sujets techniques comme la recherche de financement et la rédaction de projet
Le directeur de l’Agence guinéenne de l’emploi (Aguipe), Sekouba Mara, a expliqué que l’initiative de ce salon est née du constat de la problématique liée à la fragmentation des initiatives d’appui à l’entrepreneuriat: “Difficilement, les entreprises ont des informations sur les financements disponibles ça et là afin de participer à l’accompagnement du processus de développement de notre pays. Vous avez un manque de garantie pour accompagner les entreprises naissantes ainsi que des dispositions d’accompagnement de femmes, de jeunes et de la diaspora. C’est ces soucis que les organisateurs comptent mettre sur la table pour y remédier“.
Pour sa part, le directeur du département appui aux entreprises à l’Apip, Aliou Souaré, est revenu sur l’apport de sa structure à la tenue de cet événement: “On a eu à acquérir et à développer une certaine expertise dans l’organisation de ces genres d’événement. Donc, nous mettons à profit cette expertise pour évaluer les candidatures, les projets et voir si ce sont des projets bancables qui peuvent à la fois concourir mais aussi contribuer à renforcer les capacités de ces porteurs de projets. Il faut qu’on s’assure que les entreprises guinéennes ou les futurs entrepreneurs guinéens répondent aux critères et aux standards en terme de gouvernance, de vision et de conception de plans d’affaires »,a martelé Aliou Souaré“.