Investi, candidat par son parti ce dimanche 06 septembre 2020, en vue du scrutin présidentiel du 18 septembre 2020, Cellou Dalein Diallo s’est montré catégorique. Candidat malheureux aux élections présidentielles de 2010 et de 2015, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) met en garde le pouvoir en place contre ce qu’il qualifie de “mascarade électorale”.
Dans son discours d’investiture, qui a duré, une vingtaine de minutes, le principal opposant au président sortant Alpha Condé n’exclut pas de recourir à la rue, si toute-fois Alpha Condé ne reconnait pas défaite.
“Si Alpha Condé ne reconnaît pas sa défaite dans les urnes, nous saurons la lui démontrer dans la rue, sans coup férir. Et nous prenons déjà à témoin la communauté internationale qu’il est hors de question cette fois-ci que notre victoire soit confisquée. Il est temps qu’elle interpelle Alpha Condé, qu’elle lui rappelle les règles élémentaires de la démocratie. Si c’est entre nos mains qu’elle abandonne cette mission, alors Alpha Condé assumera toutes les conséquences de son entêtement et de sa kleptomanie électorale”, menace l’ancien Premier ministre.
Par ailleurs, en allant à ses élections, le candidat de l’UFDG s’est montré confiant quant à victoire au soir du 18 octobre prochain.
“Nous lui donnons rendez-vous le 18 octobre. Nous lui montrerons que notre volonté de changement et d’alternance ne se négociera plus. 2020 n’est pas 2010, encore moins 2015. Nous sommes prêts. Nous gagnerons. Qu’Alpha Condé se le tienne pour dit. Cela est écrit. Cela sera accompli”, a-t-il fait savoir.
A 48 heures de la date limite pour le dépôt des candidatures, qui est fixée au mardi 08 septembre, Cellou Dalein Diallo est attendu ce lundi 07 septembre, à la cour constitutionnelle pour le dépôt de son dossier de candidature.