Après avoir démissionné de l’Union des forces républicaines (UFR), Badra Aliou Cheickna Koné, a créé son propre mouvement politique qui sera transformé en parti politique. Ce mouvement, appelé Nouvelle Génération Politique (NGP), a été lancé samedi 4 juillet 2020.
A l’occasion du lancement de ce mouvement politique, l’ancien responsable du comité des jeunes de l’Union des forces républicaines (UFR) a dénoncé le refus par les « vieux » de céder la place aux jeunes.
« Dans les instances de décision de nos partis politiques, elle est encore sous représentée. Et quand elle essaie, par altruisme, de changer les lignes désuètes de leur leader, elle est ostracisée. Seuls ceux qui tarifient leur conscience sont acceptés car ils se mettent au service des hommes. Quant au président fondateur, il ne change pas. Il est indéboulonnable. Nul ne doit entrevoir de le succéder. C’est cela qu’on impose à tous. Les jeunes doivent porter le fardeau de la faillite de leurs ainés ? Doivent-ils transférer à leurs enfants la résolution des problèmes créés par leurs pères et mères ? » s’est-il interrogé.
Interrogé sur son prochain allié politique, Badra Koné exclut de rejoindre des formations politiques dont les leaders sont devenus Premiers ministres quand il tout petit, et ces mêmes leaders veulent être présidents en 2020:
« Il est exclu que nous rejoignions un parti géré par cette vieille classe politique. Nous nous inscrivons dans la logique d’un renouvellement de la classe politique, tandis que les anciens ont tous montré leurs limites. Il y a parmi eux, un qui a été Premier ministre quand moi j’avais 16 ans. La même personne veut être président de la république pendant que j’ai 40 ans maintenant. Vous croyez que cela est normal ? Il y a un autre qui a été Premier quand j’avais 23 ans. Vous voulez que j’attende qu’il soit président pendant que j’ai 40 ans. Il y a trop de bons jeunes guinéens pour diriger le pays.»