Le président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI), Sanou Kerfala CISSE, ne décolère pas contre la justice guinéenne qui prive aujourd’hui le Directeur de la Radio Lynx FM et l’animateur principal de l’émission “fétiche” œil de lynx de sa liberté de se mouvoir et d’exercer sa passion. Par ailleurs, il dénonce l’application de la loi sur la cybercriminalité au détriment de la loi L002 habilitée à être appliquée en cas des délits de presse en Guinée. Parti accompagner ce dernier à la DPJ, Sanou Kerfala CISSE dit être acculé par cette privation des libertés aux hommes de médias.
“Nous regrettons et nous condamnons avec la dernière énergie cet acharnement dont sont victimes les journalistes dans notre pays. Pourquoi appliquer une loi contraire à celle relative à la loi L002 pour statuer en cas d’infractions au sein de notre corporation” s’est-il interrogé
Et de poursuivre, « notre confrère est traumatisé aujourd’hui face à cette situation qui perdure, il habite Coyah, il a sa famille et ses enfants de l’autre côté, il est vraiment acculé et traumatisé par cette manœuvre qui vise à museler la presse, nous avons laissé tous nos documents pourvu que ce contrôle judiciaire soit levé, il ne va aller nulle part »
A en croire, Me Salifou BEAVOGUI, l’avocat d’Aboubakr, le combat est certes ardue, mais la victoire n’est plus loin et que la vérité va jaillir. A rappeler que depuis la mise sous contrôle judiciaire du journaliste, il est obligé de se présenter trois fois dans la semaine devant le juge d’instruction et interdit d’animer son émission, jusqu’à nouvel ordre. Toute chose qui indigne la corporation et les défenseurs des droits de l’homme.