Depuis la création de la Cour des Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) par le président de la Transition, plusieurs dossiers ont été transférés à cette juridiction. Mais jusque-là, certains magistrats de droits commun continuent d’examiner des dossiers relevant de la compétence de la CRIEF. Une situation que regrette le ministre de la Justice et des droits l’homme.
A travers un communiqué publié ce vendredi 4 février 2022, Me Moriba Alain Koné rappelle que cette juridiction spécialisée, à compétence territorialement nationale, est déjà installée et fonctionnelle. C’est pourquoi, il a invité incessamment tous les magistrats de cours d’appel, tribunaux et justice de paix sur toute l’étendue du territoire national de transférer à l’État tous les dossiers de procédure pendant relevant de la compétence de la CRIEF au Parquet spécial de cette juridiction au plus tard le mercredi 09 février 2022.
Pour finir, Me Moriba Alain Koné promet que passé ce délai tout magistrat contrevenant s’exposera à des poursuites disciplinaires.