Dans le communiqué final du 61ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui s’est tenu le dimanche à Accra, un ultimatum a été imposé à la junte guinéenne pour trouver un consensus sur la durée de la transition.
Les représentants des pays membres de cette institution ont donné en outre des instructions au nouveau médiateur, relatives à la démarche à mener, en collaboration avec les autorités du CNRD.
Après le choix porté sur l’ancien président béninois, Yayi Boni, les chefs d’Etat et de gouvernement présents à cette rencontre, ont instruit à ce qu’il travaille avec la junte en Guinée, «pour parvenir à un calendrier de transition acceptable pour la transition au plus tard le 1er août 2022.»
Passé ce délai, précise le communiqué de l’institution sous régionale, «des sanctions économiques et financières seront appliquées ainsi que des sanctions ciblées…»
À rappeler que la suspension de la Guinée de tous les organes de décision de la CEDEAO reste maintenue.