Un mois après le coup d’État perpétré contre le président Alpha Condé, ils sont nombreux ces Guinéens de la diaspora qui reviennent au pays pour disent-ils accompagner les nouvelles autorités de la transition. Ce samedi 02 octobre 2021, Idrissa Chérif, président de l’Union pour le Changement de la Guinée (UCG), par ailleurs ancien ministre de la Communication et conseiller de l’ancien chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara (2009), s’est prononcé à l’occasion d’un point de presse le coup d’État qui a renversé celui qu’il a accompagné à la présidentielle du 18 octobre 2020.
Contrairement à beaucoup de leaders politiques, jugés, proches du président déchu, Idrissa Cherif quant à lui,a exprimé sa solidarité vis-à-vis des nouvelles autorités du pays. C’est ce qui lui a poussé, selon ses propres dires, à appeler le Colonel Mamadi Doumbouya.
« Le dimanche 5 septembre, j’ai été la toute première personne a apporté son soutien aux militaires. J’ai fait une déclaration depuis Abidjan en disant au CNRD qu’il a le soutien de mon parti et que nous l’encourageons. Je ne me suis pas limité là, j’ai même appelé le Colonel Doumbouya au téléphone, je lui ai dit, mon colonel, tenez bon, parce que les valeurs pour lesquelles vous avez fait le coup d’État sont valables», a-t-il indiqué.
Cet ancien membre du Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD), la junte militaire qui a pris le pouvoir après la mort du président Lansana Conté en 2008, pense que l’intervention de l’armée était nécessaire pour sauver le pays. Cependant, il exhorte les Comité National du Rassemblement pour le Développement, notamment le Colonel Mamadi Doumbouya, a aller vers une nouvelle base, qui permettra de lutter contre le désordre.
«Nous ne sommes pas des partisans des coups d’État, mais nous pensons que, quand un pays est normal, faire un coup d’État, c’est de la foutaise. Mais, lorsque vous tripatouillez le droit, les valeurs et principes de la démocratie si l’armée fait un coup d’État, elle le fait en tant que libérateur et sauveur. Les militaires doivent surtout mettre en place certaines valeurs, qui permettront d’aller sur une nouvelle base. Entre le désordre et l’injustice, je préfère le second parce que les militaires ont réparé l’injustice pour mettre de l’ordre dans le pays. Donc, il faut les féliciter pour cela», a Iaissé entendre Idrissa Chérif.