Les concernés sont poursuivis pour «participation délictueuse à un attroupement», des faits prévus et punis par les articles 627 et suivants du code pénal, selon le tribunal de première instance de Dixinn, où le procès a débuté ce lundi 1er août 2022. Ils ont été interpelés suite à la manifestation lancée par le FNDC à Conakry et périphéries.
Appelés à la barre les prévenus ont tous nié les faits qui leurs sont reprochés. Ainsi, le débat de fond a pris fin après l’audition des prévenus, suivi de l’intervention du ministère public et celle de la défense. Le juge a ordonné d’entamer immédiatement la phase de plaidoiries et réquisitions.
Le parquet dans ses réquisitions, a d’abord demandé le juge de maintenir les prévenus dans les liens de culpabilité, pour dit-il, ”répression”. Le procureur a également requis six mois d’emprisonnement assortis de sursis contre chacun des neufs manifestants à la barre et au paiement de cinq cent (500.000 francs guinéens d’amende).
De son coté, la défense a prié le juge de statuer sur le siège dans cette affaire en libérant ses clients, « innocents». Puisque, selon elle, aucun élément de preuve n’a été brandi par le parquet contre les prévenus qui prouve qu’ils sont effectivement coupables des faits.
Au terme des débats, plaidoiries et réquisitions, le juge a suspendu l’audience avant de mettre l’affaire en délibéré le mardi 02 août 2022, pour décision à être rendue.
Djély Mamadou Kouyaté