Plusieurs membres du FNDC ont été interpellés par les services de sécurité suite aux dégâts enregistrés lors des deux jours de manifestations lancées par cette structure de la société civile. Malgré ces cas d’arrestation, le front ne compte pas lâcher prise.
Pour désamorcer la crise qui s’intensifie dans la cité, le médiateur de la CEDEAO est annoncé à Conakry ce lundi. A en croire le responsable de la communication du Front national pour la défense de la Constitution, tout dépend dorénavant de l’arrivée de Yayi Boni pour la continuité de la trêve qu’ils observent à la demande de l’institution sous régionale.
«Si la situation n’évolue pas d’ici le soir, si le médiateur de la CEDEAO n’arrive pas à Conakry, nous allons interpeller ceux qui nous ont demandé d’observer la trêve. Ce qui est sûr, les citoyens gardent à l’esprit que la marche suspendue pour le 4 août risque d’être réactivée», a laissé entendre Abdoulaye Oumou.
En marge cette manifestation interdite, en plus des leaders du FNDC, plusieurs manifestants ont été aussi interpellés par les forces de l’ordre déployées sur le terrain.