L’information a fait le buzz ces dernières 24 heures sur les réseaux sociaux et dans certains médias du pays. L’opposant Faya Milimouno est accusé d’être un fonctionnaire fictif de l’administration guinéenne.
Selon les accusations portées contre lui, le leader du Bloc Libéral aurait émargé à la fonction publique depuis 25 ans.
Le principal concerné qui dit n’avoir pas été au courant d’une telle information, croit savoir tout de même où tout a commencé.
« J’ai été embauché à la fonction publique guinéenne c’était en 1988 et j’ai été officiellement affecté à l’école normale supérieure de Manéah où j’ai rendu les services jusqu’en 1993. En août 93, j’ai été récipiendaire des bourses d’excellence au Canada je suis allé. En vertu des textes qui été en vigueur en ce moment en Guinée, je devais continuer à bénéficier de mon salaire indiciaire durant ma formation. Trois ans après on m’informe que mon salaire a été coupé. Pour moi c’était discriminatoire parce que tous les boursiers à l’époque continuaient à percevoir leurs salaires. J’ai cherché à obtenir des explications, sans les obtenir de façon convaincante », a expliqué Faya ce mercredi dans les “Grandes Gueules”
Vingt cinq (25) ans après, il a été dit que le président du BL continue toujours d’émarger à la fonction publique et à percevoir son salaire industriel.
Des accusations certes, mais qui ont irrité la colère de l’homme politique. Dr. Faya, annonce qu’il a déjà engagé des démarches avec son avocat afin d’obtenir d’amples informations sur le sujet.
« Quand quelques 25 ans plus tard, après que j’ai été notifié que je n’avais plus mon salaire, on vient me dire que je continue encore à émarger, aussitôt que j’ai reçu cette information sur les réseaux sociaux, j’ai fait appel au cabinet de Me Gabriel Kamano, pour qu’une procédure soit engagée parce que je vais bien savoir qui sont les personnes ou la personne qui a donc émargé en mon nom pendant 25 ans si cela est vrai j’aimerais bien le savoir ».
En attendant, le leader du BL voit derrière ce qu’il qualifie «des allégations», une démarche politique visant à ternir son image.