C’est à travers une déclaration que le Haut-commissariat des Nations-Unies pour le droit de l’homme a condamné l’interdiction des manifestations de rue en Guinée. L’organisation de défense des droits de l’homme demande au CNRD de revenir sur cette décision qui viole les principes démocratiques.
Au sein du groupe des 58 partis politiques, les membres se félicitent de la position des Nations-Unies qui viennent les réconforter dans leurs positions sur ce sujet.
«Nous nous réjouissons qu’une telle organisation recadre le CNRD et son patron. Parce que le droit de manifester, le droit de réunion ce sont des droits qui sont issus au niveau international que la Guinée a voté. En plus ce sont de droits qui figurent dans la charte de la transition produite par la junte qui nous a été imposé», a rappelé Rafiou Sow, prévenant ainsi d’ailleurs que les acteurs politiques ne se soumettront pas à cette interdiction.
«Aujourd’hui nous sommes renforcés dans notre position, même s’il faut dire que nous comptons pas nous soumettre à cette décision du CNRD. Donc nous remercions les Nations-Unies.»
Le leader du parti PRP invite le Colonel Mamadi Doumbouya à respecter ses engagements relatifs à une transition inclusive.
«Il avait promis au premier jour de sa prise du pouvoir, qu’il allait mener cette transition avec l’ensemble des forces vives de la nation», a-t-il rappelé.
Rafiou Sow a réitéré la demande de la classe politique à l’endroit des autorités de la transition pour la mise en place d’un cadre de dialogue : «Il faut qu’on se mettre autour d’une table, exposer nos préoccupations afin que cette transition puisse réussir.»