La parité est loin d’être effective dans les institutions en Guinée, et ce, malgré les promesses faites et aux engagements pris par l’État guinéen.
Le nombre de femmes députées est en baisse. Au nombre des 26 dans l’Assemblée de 2014, elles ne sont que 16 sur les 114 élus de la nouvelle Assemblée nationale. Pourtant, elles représentent 51 pour cent des électeurs.
Pourtant, la Constitution de 2010 dispose que “tous les êtres humains sont égaux devant la loi. Les hommes et les femmes ont les mêmes droits” et que de ce fait, “nul ne doit être privilégié ou désavantagé en raison de son sexe”. La nouvelle constitution stipule dans son article 9 “la République affirme que la parité homme/femme est un objectif politique et social. Le Gouvernement et les assemblées des organes délibérants ne peuvent être composés d’un même genre à plus des deux tiers des membres”.
En 2019, la Guinée s’est dotée d’une loi sur la parité qui prévoit que les femmes doivent constituer 50% des listes électorales. «La parité s’applique à toute liste de candidats à des élections nationales et locales, ainsi qu’à des fonctions électives dans des institutions publiques».
Cette loi sur la Parité n’a pas été appliquée au cours des élections législatives du 22 mars parce que son application est assujettie par l’introduction d’un article y afférent dans le Code électoral. Ce qui nécessite donc une révision étant donné que le Code en vigueur a été promulguée en 2017.
Dans la nouvelle Constitution, la parité homme/femme est un objectif politique et social. “Le Gouvernement et les assemblées des organes délibérants ne peuvent être composés d’un même genre à plus des deux tiers des membres”.
Selon le dernier Recensement général de la population et de l’habitat en 2014, les femmes représentent 52 pour cent de la population guinéenne.