Pour la cinquième fois consécutive, le procès en appel de l’ancien ministre de l’Enseignement préuniversitaire, Ibrahima Kourouma, n’a pas pu se tenir. La Chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a une nouvelle fois renvoyé l’affaire, cette fois au mois de novembre prochain.
Ce nouveau report, décidé par le juge Francis Kova Zoumanigui, a été motivé par “l’incomplétude de la Chambre”, en raison d’une composition incomplète du collège de juges. Depuis l’introduction de la procédure en appel, les reports se multiplient. Le premier, intervenu le 29 juillet 2025, à la veille des vacances judiciaires, avait été décidé en l’absence de l’agent judiciaire de l’État. Le second report, fixé au 7 octobre, n’avait pas abouti pour cause d’indisponibilité d’un conseiller.
Le troisième ajournement, enregistré le 14 octobre, avait déjà connu le même sort, le juge Zoumanigui évoquant encore une composition incomplète de la Chambre. Condamné en première instance à quatre ans de prison ferme et à une amende de trois milliards de francs guinéens, Dr Ibrahima Kourouma est poursuivi pour enrichissement illicite.
Ce nouvel ajournement entretient l’incertitude autour d’un dossier très suivi par l’opinion publique, tant en raison du profil politique de l’accusé que de la portée symbolique de ce procès dans la lutte contre la corruption en Guinée.



