La nomination de Djénabou Touré à la tête de la Direction générale des élections (DGE) suscite des réactions contrastées au sein de la classe politique guinéenne. Si certains y voient une menace pour la crédibilité du processus électoral, d’autres appellent à juger la nouvelle directrice à l’épreuve des faits.
Au sein du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN), par exemeple, les responsables adoptent une posture de prudence et accordent le bénéfice du doute à celle qui a longtemps occupé le poste de directrice du fichier électoral à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
“La gestion du processus électoral nécessite des capacités techniques, managériales et le leadership nécessaire pour prévenir les conflits électoraux par les bonnes pratiques”, a déclaré Mohamed Cissé, porte-parole du PEDN, soulignant les compétences de la nouvelle directrice de la DGE.
“Djénabou Touré dispose des compétences et du leadership nécessaires pour cette mission délicate”, a-t-il précisé, estimant qu’elle sera à la hauteur des enjeux. “Nous espérons qu’elle saura, dans la solitude décisionnelle propre à tout responsable, faire vrai et dire vrai”, a insisté Mohamed Cissé, avant de formuler quelques recommandations à l’endroit de Djénabou Touré.
“Nous la félicitons et l’encourageons à appliquer une approche participative et transparente tout au long de sa mission”, a-t-il conclu.
Vous aurez l’intégralité de cette interview avec Mohamed Cissé bientôt sur Guinée360.
