L’Office national de contrôle qualité (ONCQ) a saisi 2386 tonnes de produits impropres à la consommation durant l’année 2023 sur toute l’étendue du territoire nationale. La destruction de ces produits est en cours. Ce samedi 3 février 2024, 154 tonnes ont été détruites et enfouies à Wonkifong dans la préfecture de Coyah.
Des milliers de produits impropres à la consommation sont déversés chaque année dans les marchés guinéens. Ce qui n’est pas sans conséquences sur la santé des populations. Selon le directeur général de l’Office national de contrôle qualité, cette année, ce sont 2386 tonnes de ces produits qui ont été saisies dans les mains des commerçants au courant de l’année. Et la phase de destruction a commencé depuis octobre 2023.
“Il était prévu de détruire dans l’année 2023, 2000 tonnes. Donc, nous avons procédé à la destruction de janvier en octobre 2386 tonnes sur toute l’étendue du territoire nationale. Les produits que vous voyez ici en destruction, sont les produits saisis pour le compte du dernier trimestre de l’année 2023, dans le grand Conakry. Au total, nous avons détruit ce samedi matin 154 tonnes de produits impropres à la consommation. Et, en même temps, cette destruction se fait de façon simultanée. A l’intérieur du pays, il y a 224 tonnes déjà prévues pour la destruction générale”, a expliqué le Dg de l’ONCQ, Mohamed Kadiatou Sylla.
M. Sylla regrette que de telles quantités de produits impropres se retrouvent sur le marché guinéen. Il invite les opérateurs économiques à beaucoup coopérer avec les agents de service de Contrôle de qualité. “De façon générale, pour que nous puissions trouver une solution, puisque pour nous, ce n’est pas d’avoir beaucoup de tonnes des produits saisis qui comptent. C’est de se mettre à notre disposition, pour qu’on puisse les accompagner dans une amélioration continue. Il faut se dire la vérité, les opérateurs doivent changer leur comportement. Et la santé de la population interpelle tout le monde. La qualité est transversale. Tout le monde doit contribuer à ce que l’aliment soit sain pour les consommateurs de façons générale.”
Mohamed Bakayoko, Secrétaire général du ministère du Commerce, se réjouit au nom de son département de la destruction de ces produits. Il rappelle par ailleurs que son département a l’obligation d’assurer la sécurité sanitaire des consommateurs guinéens, à travers le contrôle qualité des produits. Et des agents de l’inspection ont été renforcés dans les marchés et sur toutes l’étendue du territoire. “Ce sont donc des opérations périodiques de contrôle”, précise-t-il.
Tous les citoyens sont invités à dénoncer ces mauvaises pratiques sur le marché. Les produits impropres à la consommation ne sont pas seulement les marques mais ce sont aussi les conditions d’hygiène minimale acceptées pour la consommation humaine. Les opérateurs économiques sont appelés à beaucoup plus de responsabilité.
