Ce mardi 19 avril 2023, le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi a annoncé la tenue de la deuxième édition des journées de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi (ETFPE) prévue du 26 au 29 avril, au palais du peuple, sous le thème « les métiers techniques et professionnels, leviers du développement local » en parallèle avec l’organisation des Olympiades des Métiers de Guinée (OMG) et à la tenue de la 14e édition de l’Assemblée Générale ordinaire du Réseau Africain des Institutions et Fonds de formation professionnelle (RAFPRO).
Le ministre Alpha Bacar Barry accompagné des cadres de son département, les membres du comité d’organisation et le directeur général de l’Office nationale de formation et de perfectionnement professionnels (ONFPP) est revenu sur l’importance des journées de I’ETFPE. À l’en croire, la semaine du 26 au 28 avril permettra à la Guinée de fêter et célébrer l’enseignement technique, la formation professionnelle, « attirer l’attention sur les métiers techniques et professionnels et surtout, mettre un accent particulier sur l’émulation, le mérite. L’autre pan qui est extrêmement important sur les journées, c’est que nous allons poser le débat de l’adéquation entre les offres de formation et les opportunités d’emploi. Nous allons parler des emplois spécifiques, de l’entrepreneuriat, du renforcement des capacités, du développement des contenus de formation, mais aussi, ce sera l’occasion pour nos différentes institutions de formation professionnelle de venir présenter et montrer ce qu’elles font. Ces institutions vont à la fois exposer des œuvres réalisées par leurs apprenants, mais aussi, donner les informations nécessaires pour qu’on puisse améliorer le processus d’orientation. C’est l’occasion pour nous pendant ces journées de communiquer sur les opportunités de filières de formation qu’il y a à l’enseignement technique et à la formation professionnelle. Il y aura un panel spécifique sur l’emploi », a-t-il rassuré.
Par ailleurs, Lanciney Camara le directeur général de l’ONFPP, explique que le RAFPRO, créé en 2006 au Bénin, est aussi une plate-forme de 12 pays qui partagent des expériences, de levée de fonds et de valorisation du capital humain. Il indique que lors de la 14e édition de l’Assemblée générale ordinaire du RAFPRO qui se tiendra également à Conakry du 26 au 28 avril sous le thème « processus d’habilitation et de mobilité des organismes de formation dans l’espace RAFPRO », permettra aux cabinets, aux opérateurs de formation guinéenne d’aller dérouler des formations dans les pays membres notamment au Sénégal, au Mali, au Burkina, à Madagascar, au Congo et en Centrafrique. En ce qui concerne le planning, il affirme qu’il y aura un atelier de deux jours pour déterminer les critères sur comment un cabinet guinéen peut partir prester au Tchad, au Niger par exemple.
« L’exercice 2022 sera revu, le rapport financier sera aussi revu et validé. À partir de la déclaration de Conakry, on saura le pays qui va abriter la 15e édition », ajoute-t-il.
Les Olympiades des Métiers de Guinée (OMG) seront également en compétition entre plusieurs équipes des institutions de formation et des acteurs issus de l’informel dans quinze métiers comme la menuiserie, la maçonnerie, l’électricité bâtiment. Selon le président du comité d’organisation des OMG. L’organisation de la 1re édition est une étape cruciale pour l’intégration de la Guinée au sein de l’instance internationale des Jeux olympiques mondiaux des World Skills International.
Le président du comité d’organisation des OMG ajoute que la Guinée sera représentée à la World Skills International (septembre 2024 en France) par un seul candidat : « On a 15 métiers et parmi eux, on a 6 candidats par métier. Dans chaque métier, il y a un représentant de l’informel. Pour rappel, il y a les apprenants de l’enseignement technique public, ceux issus de l’enseignement technique privé, ceux du secteur informel, ceux issus des groupements formés par les institutions internationales comme la GIZ et INTÉGRA, et même des participants indépendants ».