Au cours de la dernière assemblée générale virtuelle de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), la jeunesse du dit parti avait émis le souhait de reprendre les manifestations de rue pour exprimer son ras-le-bol face à «l’injustice» que subit le parti depuis la tenue de la présidentielle d’octobre dernier.
Une stratégie qui n’est pas du goût du président du Conseil National des Organisations de la Société Civile (Cnosc), qui estime que le dialogue politique est la seule voie possible pour sortir de cette crise politique.
«Les manifestations de rue qui sont soldées de violences et de morts d’hommes, on doit pouvoir renoncer désormais. Nous avons expérimenté les manifestations près d’une décennie, on a vu que ça n’a rien apporter en terme de règle démocratique.
La Guinée a besoin que ses problèmes politiques trouvent leurs solutions autour de la table de dialogue, à défaut que les institutions compétentes soient saisies sur le plan national ou sous-régional, mais les épreuves de contestations ne sont pas une solution pour le règlement de nos différends politiques», a expliqué Dansa Kourouma.
La condition émise par l’UFDG pour participer au prochain dialogue politique, est la libération des responsables du parti qui croupissent en prison depuis plusieurs mois, une condition que Dr Dansa Kourouma trouve valable et raisonnable.
«La libération des responsables du parti est un gage de stabilité et d’apaisement, donc c’est important que cette libération soit examiné de manière pacifique par les autorités du pays pour que les conditions d’un dialogue serein soit réunis.
Aujourd’hui, toute personne éclairée qui est à la recherche d’un climat apaisé en Guinée est en faveur de la libération de ces hommes politiques détenus parce que ce n’est pas une bonne image pour notre démocratie», a-t-il ajouté.