Alors le dossier sur la démolition de son domicile privé à Dixinn, est pendant devant la justice, le président de l’UFDG s’est vu convoqué aussi par la Cour de Répression des infractions économiques et financières (CRIEF), pour des faits présumés de ‘’détournement des deniers publics et la corruption’’. Ce lundi, Aboubacar Soumah a invité Cellou Dalein Diallo de ne pas revenir au pays pour répondre à la convocation.
«Au moment que l’affaire liée à la démolition de sa maison était pendante devant la justice, la destruction de sa maison n’a pas été sous la base d’une décision de justice. Si maintenant la même justice l’appelle c’est à lui de prendre sa responsabilité. Les conséquences, il doit les tirer. Moi à sa place, je ne pourrai pas venir», a martelé le président du parti GDE, dans l’émission Mirador.
En refusant de rentrer au pays pour répondre à la justice, nombreux observateurs estiment que Cellou Dalein Diallo ne pourra pas se présenter aux élections présidentielles qui marqueront fin de la transition en cours en République de Guinée. Sur la question, l’ancien député à l’Assemblée nationale a déclaré ceci : «Il y a des combats qu’on peut mener par d’autres méthodes.»
Pour le cas spécifique de la CRIEF, Aboubacar Soumah martèle que sa perception de cette cour est celle que beaucoup de ses pairs en politique estiment : «écarter les acteurs politiques» de la course à la présidence.