En partenariat avec la fondation Orange Guinée, l’incubateur ‘’Ose ton Emploi’’ a procédé samedi 28 mai, au lancement de sa toute nouvelle plateforme numérique dédié à la formation dénommée ”Sanku Lab”
Sanku Lab est un espace de création et de fabrication numérique ouvert à tous pour se former aux métiers du numérique, prototyper, fabriquer divers objets. Selon Danda Diallo le fondateur, cette plateforme se place au cœur des activités et programmes d’accompagnement proposés par l’Incubateur. «Il met à la disposition des apprenants, une découpe laser, une découpe vinyle, une presse à chaud, de l’outillage électronique, des brodeuses numériques…», a-t-il expliqué.
Financé à hauteur de 55 000 euro par la fondation Orange Guinée , Sanku Lab vise à former près 2100 personnes durant les prochaines années tout en mettant à leur disposition quelques outils notamment numérique tels que des ordinateurs portables , une imprimante 3D et autres
«La fondation Orange Guinée est engagée auprès des jeunes pour renforcer leur employabilité, révéler des talents, faire en sorte que pour tous ceux qui sont en décrochage puissent se réinsérer et pour demain être autonome. Vu la place que le numérique a dans notre monde, nous appuyons ces outils numériques pour faire en sorte justement que ces jeunes puissent se l’approprier, découvrir des passions, se révéler, mettre en contribution toutes leurs créativités pour ensuite se former, créer de start-up, grandir, se lancer sur le marché et avoir une autonomie assurée», a signalé la représentante de la société Orange Guinée.
L’usage de ces machines fait gagner en temps, s’est réjoui le secrétaire général du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle : «On va innover et ça va donner une autre coloration à nos créations en Guinée. Je ne peux que remercier l’ensemble des acteurs qui se sont investis pour rendre ce projet une réalité. Le ministère de l’enseignement technique est là pour accompagner. C’est l’occasion pour moi de dire qu’il y a la possibilité des passerelles. Parce que souvent il y a des gens que vous formez ici, vous n’avez pas le droit de les certifier. Une fois formés ici, ils peuvent aller passer chez nous pour être certifiés. Ces types d’incubateurs sont des véritables vecteurs de développement», a affirmé Youssouf Boundou Sylla.