Le collectif des anciens membres du Conseil national de la transition (CNT) a affiché son opposition farouche contre une éventuelle révision ou un remplacement de la Constitution.
Devant les médias ce vendredi 29 mars, ce collectif a pour un début, expliqué les acquis du CNT avant de prouver leur opposition à une nouvelle Constitution.
Le CNT ne peut pas être remis en cause, fait croire le collectif. La Constitution n’a pas été soumise au référendum certes, mais cela n’est pas un handicap, rassure Aboubacar Demba Dansoko.
Ce qui reste clair, insiste Boubacar Siddighy Diallo,président de l’UMP, « la Constitution évolue, les phénomènes de société évoluent. On a pas besoin d’attirer des Guinéens sur ça, parce qu’on a élu 114 députés qui doivent veiller sur l’ensemble des dispositions législatives y compris la modification éventuelle de la constitution».
«Aujourd’hui, le débat ne doit pas porter sur la suppression de cette Constitution et son remplacement par une autre. Parce que ce n’est ni légal, ça ne se fait dans aucun pays du monde», a dit Siddighy Diallo.
Pour rappel, le Conseil national de la transition avait adopté 72 lois parmi lesquelles, la Constitution. Les 159 membres avaient tous voté pour cette Constitution, affirment-ils.
D’après eux, passer à la révision ou le remplacement de cette constitution devient «un coup d’État constitutionnel».