Le Groupe National de Contact pour le dialogue et la paix (GNC), a animé un point de presse ce vendredi 28 juin à la maison de la presse de Kipé. Il s’est agi de faire la présentation et le bilan des activités du groupe et celles prévues dans les prochains jours.
Composé de 12 membres, l’objectif du Groupe National de Contact (GNC), est d’appuyer toute initiative susceptible de participer à la construction de consensus, favorables à l’apaisement, à la paix et la sécurité pour tous.
En 2018, un projet d’Appui au Développement National et Participation Politique Inclusifs (PADNPPI) a été mis en place. Ce projet vise à susciter et soutenir un processus de dialogue, de concertation et de réflexion stratégique afin de renforcer les bases de l’unité nationale et de la paix.
Ainsi, avec l’appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, dans le cadre du fonds de consolidation de la paix, ce programme s’est donné pour mission principale de promouvoir et faciliter des espaces de dialogue permettant une implication élargie des différents groupes structurés et la prise en compte des perspectives sur les questions d’intérêt commun, y compris celles des droits de l’Homme, du genre, de Justice et de sécurité.
La sensibilisation pour l’instauration de la paix consiste à prévenir des conflits. La Guinée n’a pas connu de guerre, mais elle a besoin de rétablir également un climat de confiance dans le pays.
Le groupe national de contact composé d’anciens ministres et acteurs de la société civile s’est battu pour rendre le climat politique plus convivial et ouvert où chaque citoyen (homme, femme, jeune, vieux) se sent partie prenante et participant, actif et utile.
«C’est pourquoi l’un de nos objectifs consiste à promouvoir un débat politique dépassionné et n’attisant pas les haines et les tensions tout en renforçant des échanges constants entre les élus et citoyens », a soutenu Pr. Salifou Sylla, président du GNC.
Les membres du GNC ont été formés en appropriation en matière du projet, en médiation interne et en communication. Ils se sont fixés comme préoccupations : de revoir l’assainissement du fichier électoral ; l’organisation des élections législatives ; la finalisation du processus électoral communal et communautaire ; la question de la révision constitutionnelle ; l’application du code des collectivités ; la mise en place de la Haute Cour de justice….
« Nous sommes conscients que la tâche est immense. Nous allons y atteler dans l’intérêt de la nation guinéenne, afin de contribuer durablement au dialogue entre les acteurs sociopolitiques, et à la préservation de la paix. Notre vocation étant de dire la vérité en toutes circonstances, comme nous l’ont réclamé les différents acteurs rencontrés, nous essaierons de nous y tenir, avec le souci permanent d’aider à sortir des cycles de crises que connaît notre pays depuis plusieurs années», a promis l’ancien ministre et le du groupe national de contact.
Il faut retenir que le processus de désignation du groupe national de contact s’est déroulé à l’issue d’une consultation des trois groupes parlementaires présents à l’Assemblée nationale. Le consensus s’est fait sur douze personnalités appelées “Personnes de ressources de grande intégrité (PRGI)”. La structure a été officiellement installée sous l’autorité du président de l’Assemblée nationale en début de l’année (9 février 2019), en présence du ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté et du ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.