Un mois après la mise en place du comité de pilotage du cadre de concertation des acteurs de la finance inclusive, le comité technique de suivi dudit cadre s’est réuni le jeudi 29 juin pour discuter des actions à mener. Cette réunion s’est tenue dans les locaux du Programment des Nations unies pour le Développement (PNUD).
« Le comité technique de suivi travaille sur les dossiers et propose au comité de pilotage les différentes actions, les différents plans de travail, ainsi que les différents résultats et objectifs auxquels on souhaiterait aboutir. Donc la réunion de ce matin entre dans ce cadre là. C’est la première réunion du comité technique de suivi de la finance inclusive qui vise véritablement à baliser », a expliqué Guy Laurent FONDJO, Directeur général d’Afriland First Bank, avant de revenir largement sur les échanges qu’il y a eu entre les différents acteurs : « Donc ce matin nous avons surtout discuté de notre plan d’actions et nous avons arrêté que dans les six premiers mois nous devons mener des actions pilotes. On va mener des projets pilotes qu’on va évaluer. Et à partir de cela on pourra véritablement étendre cela de façon plus large. Les différents acteurs ont été chargés, chacun en ce qui le concerne, d’identifier des projets qui pourraient véritablement avoir un impact sur le développement économique et social, un projet qui pourrait avoir un impact sur la création de la richesse et l’amélioration des conditions de vie. Dans une semaine nous aurons la réunion du comité de pilotage au cours de laquelle ces projets seront présentés et que nous allons valider et passer immédiatement à l’action. »
Dans son intervention, le Directeur pays PNUD, Lionel Laurens, a expliqué l’avantage de ce comité technique de suivi : « Aujourd’hui nous avons défini une feuille de route et nous avons recadré nos objectifs par rapport à ce cadre, par rapport aux attentes. Nous avons beaucoup d’espoir. Ce groupe a un potentiel de promouvoir le partage d’information entre les différents acteurs. Ce groupe a également le potentiel de s’intéresser à certaines problématiques qui sont des obstacles pour tous les acteurs mais qui ne sont pas encore résolus et réfléchir à des solutions qui pourraient être mises en œuvre, qui pourraient répondre à ces problèmes. Ce groupe a également un potentiel d’influencer les secteur et de devenir un interlocuteur pour promouvoir une législation qui va être plus propice au développement du secteur. Ce groupe a l’ambition de signer des conventions de partenariat pour mutualiser les risques entre les différents acteurs pour rendre l’accès au crédit plus facile pour la population guinéenne et en particulier pour des groupes vulnérables ou des groupements de femmes, des groupements ‘intérêts économiques.”
Après l’identification des projets, un test va être lancé afin de voir quel quel modèle de partenariat choisir. “Nous nous lançons sur un test. Nous allons identifier quelques projets qui vont permettre de tester de modèles de partenariat. Nous nous sommes donné six mois pour pouvoir tester ces projets. Donc les semaines qui viennent, nous allons revoir l’éventail des projets et nous allons choisir les différents modèles et nous allons faire le suivi ensemble de ces différents modèles pour voir qu’est-ce qui marche et qu’est-ce qui ne marche pas, qu’est-ce qui peut être amélioré, quels sont les besoins en appui avec l’objectif de pouvoir signer des conventions à une plus grande échelle pour avoir vraiment un impact démultiplier au bénéfice des Guinéens”, a expliqué le Directeur pays PNUD.