Il s’agit des journées ayant regroupé les enseignants-chercheurs, des étudiants issus des enseignements supérieurs publics et privés, des chercheurs, des partenaires techniques et financiers…, présidées par le chef du gouvernement (à l’ouverture), en présence de quelques membres du corps diplomatiques. Pendant trois jours, les acteurs impliqués dans le secteur de l’enseignement supérieur ont échangé sur plusieurs aspects relatifs à l’adéquation entre la formation et l’emploi.
Ces journées se sont inscrites dans l’objectif d’impliquer le secteur économique dans la définition des compétences de formation, le suivi évaluation, le financement direct et indirect des programmes de formation de l’enseignement supérieur, ainsi que de privilégier les programmes pertinents qui sont aussi performants que ceux convoités à l’étranger.
Plusieurs activités ont été effectuées, notamment des ateliers dont les thématiques ont permis de poser un véritable diagnostic de l’adéquation formation-emploi : les métiers de technologie de l’information et de la communication ; l’adéquation formation-emploi : le secteur primaire ; l’adéquation formation-emploi : les sciences économiques et de gestion ; l’adéquation formation-emploi : le secteur des sciences humaines, juridiques, politiques…
Outre ces séances de travail, des panels ont été également animés par des experts du secteur. A ce niveau, les échanges étaient axés sur la politique de développement de l’enseignement supérieur ; l’évolution du système LMD ; les métiers d’avenir du secteur économique ; la digitalisation ; l’économie numérique et développement des compétences ; la gouvernance universitaire et la problématique de l’employabilité, etc.
La ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, l’initiatrice de l’événement, a dit sentir chez tout le monde, une véritable volonté de relever ensemble les défis qui attendent tous.
« A travers ces journées de concertation, des pistes de solution ont été dégagées, qui vont contribuer forcément à la transformation structurelle de notre système éducatif et surtout favoriser la compétitivité de nos jeunes sur le marché du travail. Nous devons être aujourd’hui sur la voie de la mobilisation nationale, pour la mise en œuvre des propositions issues de ces journées de concertation. Nous pouvons donc vous rassurer que les solutions que vous avez proposées et largement discutées, seront prises en compte. Cela nécessite, nous en sommes conscients, d’un engagement politique fort d’autre part. Et c’est pourquoi, au nom du chef de l’Etat, le Colonel Mamadi Doumbouya et le premier ministre, chef du gouvernement, mon département et moi-même, nous nous y engageons », a dit Dre Diaka Sidibé.
Le ministre de l’Economie et des Finances, représentant du premier ministre à la clôture de cet événement, a soutenu que ces journées de concertation consacrées à la revue des programmes d’enseignement supérieur pour une meilleure employabilité des jeunes diplômés, donneront des résultats positifs allant au-delà des attentes, au regard de la mobilisation, au regard des contributions des participant et des partenaires, et au regard de la synthèse et de l’utilisation qui en seront faites.
« Par la richesse de vos contributions dans les différents ateliers et panels, ma conviction est désormais établie que la Guinée peut réaliser ses ambitions de développement et améliorer les conditions de vie des populations surtout de sa jeunesse, par l’accès à un emploi décent. Dois-je réitérer la ferme volonté du gouvernement guinéen à poursuivre ses réformes structurelles, dans les secteurs clés, dont l’Education », a affirmé Dr Lanciné Condé.
Les journées de concertation sur la cartographie des programmes et filières de formation en République de Guinée, se sont déroulées du 26 au 28 janvier 2022, dans les chapiteaux du palais du peuple, sous le thème : ‘’Quel programme pour l’employabilité des diplômés issus de l’enseignement supérieur ?’’