Le vaccin dont il s’agit a un “vecteur viral” utilisant comme vecteur en deux injections deux adénovirus (virus très courants, responsables notamment de rhumes), transformés pour y ajouter une partie de celui responsable du Covid-19, selon les informations relayées par des médias russes. En Guinée, ce vaccin pourrait être utilisé, mais sous recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), d’après le Directeur général de l’Anss.
Le vaccin Sputnik V développé par l’institut de recherche Gamaleïade Moscou, serait efficace à 95%, selon un communiqué officiel du ministère de la Santé russe. Il est en phase 3 d’essais cliniques avec une expérimentation dans plusieurs disciplines, auprès de 40 000 volontaires.
Au cours d’une conférence de presse sur la nouvelle stratégie de lutte contre le Covid-19 par l’Anss, Dr Sakoba Keita a annoncé le plan COVAX en vue d’une vaccination. Ce plan consistera à l’administration de ce vaccin dans les prochains mois, après une autorisation de l’OMS.
Dans le monde actuellement, fait croire Dr Sakoba, “on a plus de 169 candidats vaccins parmi lesquels il n’y a que 11 qui ont avancé. Quant à la Guinée, nous sommes en train d’élaborer notre plan. On ne peut pas attendre qu’on nous demande de prendre un vaccin alors qu’on n’est pas préparé à l’administration du vaccin. Donc nous avons projeté un atelier en décembre, réunir tous les partenaires impliqués et les départements sectoriels pour élaborer un plan COVAX pour la Guinée.”
Le Directeur général de l’Anss rassure que pour l’usage [probable] de ce vaccin, des équipes seront définies pour la cause, les lieux et les types de personnes également. A cet effet, des experts sont recrutés et des partenaires choisis.