Lors de son discours à la tribune des Nations Unies, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a esquissé un tableau contrasté des conflits au Moyen-Orient, mettant en garde contre les menaces posées par l’Iran. Selon lui, si l’agression iranienne n’est pas contenue, elle pourrait s’étendre bien au-delà de la région.
Netanyahu s’est adressé à l’assemblée en tenant deux cartes distinctes. L’une, représentant « l’Axe du Bien », incluait l’Arabie Saoudite, l’Égypte et le Soudan. L’autre, qualifiée « d’Axe du Mal », regroupait l’Iran, l’Irak et la Syrie.
“D’un côté, vous avez une bénédiction, un avenir radieux et plein d’espoir ; de l’autre, un avenir sombre et désespérant. Si vous pensez que cette carte de la malédiction ne concerne qu’Israël, réfléchissez-y à deux fois. L’agression de l’Iran, si elle n’est pas stoppée, menacera chaque pays du Moyen-Orient”, a-t-il déclaré.
Le premier ministre israélien soutient aussi que si les décideurs du monde ne se lèvent pas pour remédier à l’agression de l’Iran contre le peuple israélien, “elle menacera chaque pays du Moyen-Orient et un grand nombre de pays à travers le monde”, a-t-il souligné, accusant l’Iran de vouloir imposer le radicalisme bien au-delà du Moyen-Orient. “C’est la raison pour laquelle il finance des terroristes sur les cinq continents, il bâtit des missiles balistiques et des bombes nucléaires pour menacer le monde entier”, a-t-il ajouté, appelant le Conseil de sécurité des Nations unies à renforcer les sanctions contre l’Iran afin que celui-ci “n’obtienne jamais l’arme nucléaire.”
Ce discours de Netanyahu met en lumière les enjeux géopolitiques actuels et leurs répercussions potentielles, non seulement, pour la région, mais aussi au niveau global.