Lors de la rencontre entre le médiateur de la CEDEAO, l’ANAD et le FNDC politique, la dissolution du FNDC s’est invité dans le débat. Les responsables de ces différentes entités ont réussi à expliquer à Thomas Boni Yayi, la nécessité de faire participer le mouvement anti-troisième dissous par le MATD, dans le processus du dialogue qui sera mis en place.
C’est Rafiou Sow, président du parti PRP, membre de l’ANAD qui a donné l’information quelques heures après la rencontre: «Nous avons attiré l’attention du médiateur, nous lui avons expliqué le combat que mène le FNDC», a-t-il expliqué.
Selon cet acteur politique, le mouvement social bien que dissous par le gouvernement, porte les mêmes revendications que les autres acteurs qui ont échangé avec le médiateur. C’est sur la base de ce constat que la délégation de l’ANAD a tenté de convaincre l’ancien président du Bénin sur les conséquences liées à l’exclusion du FNDC, branche de la société civile dans la démarche.
«Nous l’avons fait comprendre que nous avons les mêmes revendications, et que nous comptons sur lui pour emmener les autorités à la raison, et que le FNDC prenne part au dialogue, parce que ceux qui sont au sein du FNDC, sont des fils de la nation», a martelé Rafiou Sow.