Vingt millions (20 000 000) de dollars américains. C’est la somme que l’Etat guinéen devra payer à la société seychelloise Global Voice Group (GVG). La décision a été rendue par le tribunal arbitral de Paris.
Selon nos confrères de mosaiqueguinee.com qui annoncent l’info, GVG, qui est une société seychelloise spécialisé dans la fourniture de technologies de pointe et de système de protection des finances et de génération de revenus liés aux flux et aux opérations des télécommunications, avait signé un accord de partenariat avec l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) d’une durée de 5 ans. Et le 6 juillet 2009, indique le média cité plus haut, l’ARPT a conclu un avenant avec GVG en rallongeant d’une année la durée Du partenariat.
Le 10 juin 2012, ajoute le site d’information, l’ARPT a signé avec son partenaire un addendum à l’accord pour dire que GVG a exécuté le travail à la convenance des deux parties.
Malheureusement, deux ans plus tard, en mai 2014 exactement, le Directeur de l’ARPT a interrompu le règlement des factures de GVG. Une situation qui a conduit la société seychelloise à saisir le tribunal arbitral de Paris le 3 mai 2016.
Le verdict du tribunal ? L’Etat guinéen est condamné au paiement de 20 millions de dollars pour préjudice subi par le plaignant.
Mais l’ARPT annonce qu’elle va faire appel de cette décision.
« Ce recours en annulation sera intenté devant la Cour d’appel de Paris et si nécessaire sera devant la cour de cassation française. Cette procédure va durer encore plusieurs mois avant de connaître un dénouement. L’intérêt de l’État guinéen et de l’ARPT commande que ce recours en annulation soit en tout état de cause diligentée très prochainement, ce à quoi s’attellent nos avocats. Au cours des audiences nous produirons toutes les preuves de corruption, de malversations et des conflits d’intérêt, ici et ailleurs, pour démontrer ces faits. Les actes de corruption, de fraude et les résultats en deçà des attentes et des standards internationaux qui caractérisaient ce contrat nous ont amené à le résilier, après plusieurs interpellations de GVG sur ces différents points», a expliqué Antigou Chérif, Directeur général de l’ARPT, des propos relayés par nos confrères de Guinéenews.org.