Le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNAESURS) de Guinée a entamé ce vendredi 22 janvier une grève au niveau des institutions d’enseignement supérieur. Ces syndicalistes exigent le paiement intégral des primes d’incitation.
Interrogé ce mercredi 27 janvier 2021 , Aboubacar Soumah dit ne pas être concerné par cette grève.
Selon le Secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg) cette grève ne concerne pas sa structure syndicale car dit il, elle est illégitime.
«Le Slecg n’est pas concerné par cette grève. Puisque le paiement des primes qu’il revendique n’est pas le fruit de leur combat. C’est le Slecg qui s’est battu à travers les opérations d’assainissement qu’il a eu à faire sur toute l’étendue du territoire national. Un résultat qui ne nous a pas satisfait que nous avons rejeté c’est ce qui a été payé sous forme de prime. Donc ce n’est pas un combat légitime qu’il sont entrain mener», lance t’il.
Poursuivant, le syndicaliste demande à ce que les primes soient payés conformément au protocole signé en janvier 2020.
«nous demandons que les primes soient payés sur les salaires indiciaires à tous les enseignements conformément au protocole d’accord que nous avons signé en janvier 2020. On a demandé à ce que ces primes soient payés sur les bulletins ça s’est fait. Mais il il y a beaucoup d’exclusion et trop d’omis. Beaucoup d’enseignants n’ont pas perçus leurs primes ce mois de janvier là. Donc il faut que toute ces anomalies soient corrigées et immédiatement », plaide Aboubacar Soumah.
A la question de savoir si rien n’est fait dans ces jours à venir qu’elle sera la réaction du Slecg , Aboubacar Soumah menace de déclencher une grève jusqu’à l’obtention de leurs revendications.
«Nous allons nous lancé bientôt dans ce combat là. Nous allons adresser une lettre au gouvernement dans les jours qui suivent pour qu’il puisse faire face à cette situation. Uniformiser les primes et payer cela sur le salaire indiciaire c’est ça notre combat . Si le SNAESUR s’engage dans ce combat là on peut être ensemble. Mais dans le cas échéant si c’est pour seulement payer l’intégralité des primes là on ne s’engagera pas. Et nous demandons à tous les enseignants du Slecg de continuer à donner les cours jusqu’à ce que nous lançons notre mot d’ordre», conclut t’il.