Dans le cadre de l’éradication de la drogue appelée Kush, le chef de l’exécutif guinéen a instruit les Services Spéciaux, les ministères en charge de la Défense, de l’Administration du territoire, de la Sécurité, des Transports, de la Pêche, du Budget, de la Santé et de la Communication, de créer une synergie d’action.
C’est une mesure qui s’annonce salutaire, chez le secrétaire général à la présidence chargé des services spéciaux et de la lutte contre le crime organisé. Les autorités guinéennes ont pris des mesures, pour mettre hors de ses frontières, cette nouvelle forme de drogues qui a fait des victimes dans le pays. Lors du dernier conseil des ministres, il a été demandé aux institutions et départements cités ci-dessus, de satisfaire ces mesures suivantes :
Faire la cartographie des débarcadères et ports de pêche ;
Mettre en place un mécanisme d’information et de sensibilisation ;
D’organiser un dispositif permanent de prévention et de contrôle ;
Renforcer la coopération transfrontalière, dans la lutte contre cette forme de criminalité ;
Faire appliquer les dispositions règlementaires et statutaires pour réprimer les auteurs de cette activité criminelle transfrontalière ;
Assurer la prise en charge psycho-sociale des victimes.
Le Kush est une sous branche du cannabis indica provenant d’une variété de plantes que l’on retrouve en Afghanistan. C’est un mélange de matière végétale, de feuilles écrasées, réduites en poudre et mélangées avec toutes sortes de produits chimiques comme l’acétone.
Il faut rappeler que depuis son apparition en Guinée, les services spéciaux ont procédé à l’interpellation des plusieurs présumés consommateurs et vendeurs de ce stupéfiant. Ils ont aussi saisie une quantité importante de ladite drogue, dans les différents débarcadères du pays.