Le Front national pour la défense de la Constitution (Fndc) appelle les Nations unies à constituer une commission d’enquête sur les assassinats des manifestants contre un 3e mandat d’Alpha Condé.
Depuis le 14 octobre 2019, plus 50 personnes ont été tuées par les forces de défense et de sécurité au cours des manifestations contre un changement constitutionnel.
Le Fndc a déploré, ce mercredi 25 mars, “les violences exercées sur les populations civiles par les forces de défense et de sécurité puissamment appuyées par les unités spéciales de l’Armée et une milice aux ordres du Pouvoir” à l’occasion du double scrutin du dimanche 22 mars 2020.
“Ces violences inouïes ont entraîné la mort, dans des conditions atroces, de 9 personnes à Conakry, une à Dubréka, une à Mamou, plus de 21 personnes à Nzérékoré selon un bilan provisoire et une centaine de blessés par balles”, a-t-il déploré.
Face à ces multiples exactions, “le Fndc appelle la communauté internationale à la mise en place d’une Commission d’enquête indépendante sous l’égide des Nations Unies pour faire la lumière sur les crimes commis dans le cadre des manifestations pour la défense de la Constitution guinéenne”.
Selon le Conseil Supérieur de la diaspora forestière (Csdf) plus de 60 personnes ont été tuées à Nzérékoré depuis dimanche 22 mars et 5 églises incendiées.