Après sa nomination à la tête du Syli National de Guinée, Kaba DIAWARA s’apprête à amorcer une nouvelle histoire à la tête de la sélection guinéenne. Devant la presse ce lundi, il est revenu sur les différentes interrogations autour de sa confirmation, avant de se projeter sur l’immense chantier qui l’attend.
A 47 ans, Kaba DIAWARA s’apprête à démarrer une phase importante de sa jeune carrière d’entraîneur. Ayant logiquement bénéficié de la confiance du CONOR et du ministère, l’ancien international a répondu aux différentes questions de la presse locale ce lundi à l’occasion d’un point de presse organisé au siège de la fédération guinéenne de football.
Sur les bases qu’il a déjà mises en place lors de la dernière CAN, le nouveau coach veut s’appuyer : « Mon projet est de mettre en place une équipe jeune avec de la rigueur et du travail. Les joueurs qui, à mon sens, ont toujours manqué de ces bases, avec la discipline. On a essayé de partir sur le travail et la rigueur et surtout rajeunir l’équipe parce que je pense qu’on peut avoir plus de jeunes. On va essayer de trouver des joueurs capables de jouer pour la Guinée que ce soit les locaux, les expatriés ou les binationaux. Si on me dit qu’on a des joueurs qui jouent sur planète mars, je suis près à aller le voir s’il est bon, s’il est guinéen et s’il peut apporter à l’équipe. Mon projet c’est de mettre la meilleure équipe sur le papier et si possible une équipe jeune. Parce qu’on a envie d’aller loin cette fois-ci » a expliqué Kaba DIAWARA.
Celui qui ne sera plus consultant sur les plateaux de Canal Plus a également montré la marche à suivre pour ce qui est des éliminatoires de la CAN 2023, une campagne qui arrive à grand pas et durant laquelle la Guinée doit affronter successivement l’Egypte, le Malawi et l’Ethiopie :
« On commence par l’Égypte qui est vice-champion d’Afrique, une équipe qui a gagné sept (7) fois la coupe d’Afrique. Je trouve que c’est un gros morceau. Maintenant on commence là-bas, mais ça ne change rien. C’est dans un mois et demi. Donc il faut déjà se préparer. Et après on reçoit le Malawi avec qui on a joué à la dernière Coupe d’Afrique. On a vu que ce n’était pas une équipe passive.(…) Lors de la dernière CAN on avait un problème d’efficacité. On n’a pas encaissé beaucoup de buts. Mais on a pas marqué non plus beaucoup de buts. Voilà les choses à changer avec l’équipe et l’efficacité défensive ».
Pour ce qui est de son diplôme d’entraîneur, le technicien guinéen affirme être détenteur d’une Licence UEFA A, qu’il a passé lors de la saison 2017-18 en France, avant de coacher une équipe des moins de 17 ans. Après quoi il est devenu l’adjoint du français Didier Six, puis entraîneur intérimaire du Syli National.